Les barèmes bancaires viennent de tomber et le moins que l’on puisse dire c’est que la hausse des taux de crédit immobilier ne semble pas près de s’arrêter. En effet, les valeurs continuent de grimper. Le taux de prêt immobilier sur 20 ans atteint aujourd’hui 1,55 % contre 1% en janvier.
Focus sur l’évolution des taux moyens en ce mois de juin 2022 :
- Sur 7 ans, le taux du marché s’établit à 1,15 %, soit une hausse de 5 centimes depuis le mois dernier ;
- Sur 10 ans, le taux moyen stagne à 1,20 % ;
- Sur 15 ans, le taux le plus constaté reste fixe sur 1,40 % ;
- Sur 20 ans, le taux moyen augmente et passe de 1,50 à 1,55 %, soit une hausse de 5 centimes ;
- Sur 25 ans, le taux du marché augmente de 5 centimes également et s’établit aujourd’hui à 1,70 %.
Ainsi, nous constatons une hausse de 3 durées sur 5, à savoir : 7, 20 et 25 ans. Pour le reste, les taux moyens stagnent par rapport au mois dernier.
L’analyse d’Ace Crédit
Les barèmes transmis par nos partenaires bancaires montrent que les taux de crédit immobilier continuent de progresser. Et ce mouvement haussier ne devrait pas s’essouffler. En effet, tout porte à croire que les taux devraient continuer d’augmenter. Tout d’abord, parce que les OAT 10 ans, qui servent de référence aux banques, augmentent et passent de 1,50 % au 2 mai, à 1,72 % actuellement.
Ensuite, l’approche de l’été, période pendant laquelle les banques augmentent traditionnellement leurs taux pour limiter l’activité et prévenir le manque d’effectif pendant les vacances, laisse à penser que les taux devraient continuer d’augmenter. Toutefois, il convient de noter deux nouvelles tendances :
- Quelques barèmes restent stables depuis le mois dernier car les hésitations sont nombreuses du côté des banques. Celles-ci sont partagées entre le coût de refinancement qui augmente et les objectifs ambitieux qu’elles se sont fixées pour cette année ;
- Les taux d’usure devraient augmenter. En effet, face à la hausse des taux de crédit immobilier, la Banque de France pourrait décider d’augmenter les taux d’usure, qui, pour rappel désignent les taux plafonds au-delà desquels les établissements ne peuvent prêter. Cependant, il faut garder à l’esprit que cette hausse pourrait coïncider avec celle des taux d’emprunt à l’approche des vacances. La hausse des taux d’usure pourrait donc ne pas avoir l’effet escompté.
Dans tous les cas, le contexte actuel laisse à penser qu’il est plus que jamais nécessaire de préparer son projet en amont. L’aide d’un courtier peut être très utile en ce sens. Cet expert en crédit immobilier saura optimiser votre dossier et l’adresser aux banques les plus à même de vous financer. Par ailleurs, grâce à sa connaissance fine du crédit et son talent de négociateur, ce dernier pourra faire valoir vos atouts pour convaincre les banques de vous financer au meilleur taux mais aussi aux meilleures conditions. Enfin, le courtier s’assure que vous ayez bien compris votre offre de prêt et vous accompagne jusqu’au déblocage des fonds.
« « Votre dossier est usuraire », un terme technique qui revient petit à petit sur le devant de la scène après près d’une décennie d’absence. Sans vouloir dire que la notion d’usure n’était plus appliquée mais tout simplement parce qu’elle exerçait son action sans pour autant empêcher certains acquéreurs de réaliser leur projet de vie. Concrètement le taux d’usure a été instauré pour sécuriser chaque acquéreur de ne pas emprunter au-delà d’un certain taux. Le problème réside sur le fait que ce taux maxi applicable est basé sur les taux constatés antérieurement à la période où l’emprunteur concrétise sa demande de crédit. En période haussière des taux, cette méthode de calcul vertueuse se veut être un réel frein pour certains acquéreurs : C’est ce que les professionnels appellent l’effet « ciseau ». Bref un sujet complémentaire qui pousse encore plus chaque acquéreur à recourir aux services d’un professionnel du crédit tel que le courtier qui maitrise les rouages et les codes pour optimiser l’accès au crédit. », conclut Antonio Carneiro directeur commercial d’Ace Crédit.