Comment évoluent les taux de crédit immobilier en ce mois de juillet 2022 ? C’est sans surprise qu’à la lecture des barèmes bancaires nous constatons la hausse des taux immobiliers. Les barèmes de juillet n’auront donc pas fait exception, puisque les banques augmentent traditionnellement leurs taux durant l’été pour ralentir les demandes de financement en prévision des absences de leur effectif pour les vacances estivales.
Focus sur l’évolution des taux moyens en ce mois de juin 2022 :
- Sur 7 ans, le taux moyen stagne à 1,15 % ;
- Sur 10 ans, le taux du marché augmente de 10 centimes et s’établit à 1,30 % ;
- Sur 15 ans, le taux moyen passe de 1,40 % à 1,50 %, soit une hausse de 10 centimes ;
- Sur 20 ans, le taux moyen grimpe à 1,70 % contre 1,55 % le mois dernier ;
- Sur 25 ans, le taux du marché passe de 1,70 % à 1,90 % soit une hausse de 20 centimes.
Du côté des taux mini :
- Sur 7 ans le taux mini baisse et passe de 0,75 à 0,65 % ;
- Sur 10 ans, statut quo, le meilleur taux reste fixe sur 0,65 % ;
- Sur 15 ans, même constat, le taux mini reste fixe sur 0,90 % ;
- Sur 20 ans, le meilleur taux reste inchangé et s’établit à 1,10 % ;
- Sur 25 ans, aucun mouvement n’est constaté, le taux mini s’élève toujours à 1,30 %.
Ainsi, on constate que hormis le taux moyen sur 7 ans, tous les taux du marché augmentent de 10 à 20 centimes. Du côté des taux mini, le seul mouvement enregistré concerne les crédits immobiliers sur 7 ans où l’on constate une baisse tandis que les taux des autres durées restent inchangés.
L’analyse d’Ace Crédit
En ce mois de juillet 2022, le marché du crédit immobilier est très mouvementé. D’une part, il y a la hausse tant attendue des taux d’usure qui passent de 2,40 % à 2,57 % pour les prêts sur 20 ans et plus. Une réévaluation qui augmente la marge de manœuvre des banques coincées entre la hausse des taux d’emprunt et un taux d’usure trop bas qui exclut certains profils emprunteurs. Toutefois, cette hausse du taux d’usure reste insuffisante. Certaines banques font le choix soit de prêter à perte pour attirer les meilleurs profils, soit de sortir du marché du crédit provisoirement.
D’autre part, nous assistons à la baisse des OAT 10 ans qui passent en dessous des 2 %. Une bonne nouvelle, puisque si cette baisse venait à perdurer, les banques pourraient retrouver une situation plus équilibrée leur permettant de distribuer du crédit de façon plus saine. Ce qu’il faut retenir du contexte actuel, c’est que les banques sont toujours ouvertes au financement. Elles n’hésitent pas à procéder à des décotes pour capter les meilleurs profils. Alors pour tirer votre épingle du jeu le maître mot est la préparation. Un dossier bien ficelé avec un apport personnel d’au moins 10%, une épargne de précaution ainsi que des contreparties peuvent faire pencher la balance en votre faveur. Par ailleurs, le recours à un courtier en crédit immobilier est plus que jamais recommandé car, en relation étroite avec les banques, ce professionnel saura vous orienter vers les établissements qui accepteront de financer votre projet dans les meilleures conditions.
« Une grosse vague de chaleur nous entoure depuis plusieurs semaines et continue de stimuler le baromètre des taux. Alors avec un phénomène de hausse continue des taux, certains se disent c’est le moment ou jamais d’emprunter. Mais il y a un mais, les conditions actuelles d’accès au crédit sont plus complexes, pouvant réduire le champ des possibles pour certains acquéreurs en raison notamment des contraintes liées au taux d’usure trop restrictif. Face à ce casse-tête une seule alternative pour optimiser ses chances d’aboutir : être accompagné, conseillé, coaché, soutenu à toutes les étapes de son projet, autant d’apports que vous délivrent les courtiers en crédit d’Ace Crédit. », conclut Antonio Carneiro directeur commercial d’Ace Crédit.