Le profil emprunteur reflète votre situation financière et professionnelle. Optimiser son profil d’emprunteur répond à un objectif : plaire aux banques afin de bénéficier des meilleures conditions de crédit possibles. En effet, selon le niveau de risque que présente votre dossier, vous pourrez bénéficier de taux plus ou moins intéressants. Voici donc 5 points essentiels pour partir sur de bonnes bases.
Un taux d’endettement limité
C’est l’une des premières choses que votre établissement bancaire va observer : si vous avez des mensualités et crédits qui excèdent 30 à 33% de votre revenu, il y a fort à parier que votre demande de crédit sera difficilement acceptée. Calculer votre taux d’endettement et réduire celui-ci est donc indispensable pour bénéficier de conditions de crédit avantageuses, d’autant plus que les établissements bancaires respectent souvent des taux d’endettement maximum à ne pas dépasser.
Note : les banques sont particulièrement strictes sur ce ratio d’endettement de 33% à ne pas dépasser.
La stabilité de votre situation professionnelle
Pour rembourser votre prêt immobilier, vous avez besoin de revenus réguliers. Le prêteur est donc amené à vérifier votre situation professionnelle : il sera plus enclin à accorder un crédit à une personne ayant un CDI qu’à une autre ayant un CDD. Si vous êtes en recherche d’emploi, attendez d’obtenir une situation pérenne pour demander un prêt.
Un projet immobilier adéquat et cohérent
Autre point observé de près par le prêteur : la teneur de votre projet d’acquisition. S’il s’agit d’un bien atypique, avec de nombreux travaux et dans une zone immobilière peu active, la banque peut raisonnablement penser qu’il sera difficile de revendre ledit logement. Sachez notamment que les banques sont frileuses à consentir un prêt immobilier pour des biens qui nécessitent énormément de travaux : si plus de 30% du prix du bien sont nécessaires en terme de travaux, cela aura un impact sur votre taux d’emprunt.
S’il s’agit au contraire d’un bien qui cumule les points positifs (peu de travaux, bien positionné sur le marché immobilier, à proximité de grands axes, etc), votre banquier pourra y voir un atout supplémentaire à votre dossier. Il est donc préférable de choisir d’acheter une maison ou un appartement revendable aisément, avec des prestations et des intérêts qui pourront attirer des acheteurs.
L’apport personnel, un signal toujours aussi positif
Justifier d’un apport personnel, même de moindre importance, est bien vu par les établissements bancaires. Avec un apport personnel élevé, vous démontrez à votre prêteur votre solidité financière voire votre capacité à épargner, donc votre capacité à rembourser un crédit immobilier.
Autre cas : celui d’un emprunteur jeune, qui n’a pas eu le temps de constituer une réelle épargne en vue d’un apport personnel. Peut-il emprunter, même avec un apport personnel réduit ? Oui, car les banques peuvent voir un intérêt à domicilier le salaire d’un jeune avec un fort potentiel professionnel. Il est même possible (de plus en plus rarement) d’obtenir un prêt immobilier sans apport.
Gestion de votre argent et de vos comptes
Directement liée à votre capacité à épargner, la gestion de votre argent sera observée par votre banquier. Quelles sont vos dépenses ? Vos revenus ? Êtes-vous parfois à découvert ? Pourquoi ? Payez-vous votre loyer sans difficulté, en temps et en heure ? sont quelques questions qui nécessitent une réponse. Le prêteur vous demandera probablement des extraits de compte sur 3 à 6 mois pour vérifier votre gestion. Vous pouvez également dresser un plan de financement immobilier ou en parler à votre interlocuteur pour montrer le sérieux de votre projet.
Ce point est l’occasion de ne pas « perdre de points » pour votre crédit mais aussi de montrer vos atouts financiers : l’existence d’un PEL (Plan Épargne Logement), une capacité d’épargne éprouvée, des frais relativement décents, etc… seront autant de points forts que l’établissement bancaire pourra également relever.