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Ils ont une part de la réponse à la grande inconnue de l’après confinement : les acquéreurs seront-ils encore là pour participer à la reprise du marché immobilier ? Oui à en croire une étude SeLoger, dans laquelle sept porteurs de projet sur dix envisagent d’aller au bout dans les six prochains mois.
Une perte économique de 120 milliards d’euros
La crainte des professionnels de l’immobilier, c’est l’évaporation des acheteurs. Ils se bousculaient dans les agences et les cabinets de notaire ces derniers mois, portant les transactions au-delà du million dans l’ancien en 2019 et faisant bondir les prix dans les 50 plus grandes villes de France (+9,1% en cinq ans). Mais le coronavirus est passé par là, mettant 8 millions de Français au chômage partiel et provoquant une baisse d’un tiers de l’activité économique du Pays, pour une perte de 120 milliards d’euros. Le genre de séisme qui peut inciter à revoir ses priorités et à repousser un projet d’acquisition ou d’investissement immobilier…
Le budget restera majoritairement inchangé
Et pourtant ! SeLoger et l’Observatoire du moral immobilier ont pris la température de la demande auprès d’un panel de 2 500 candidats acquéreurs et le résultat de cette consultation redonne la pêche aux vendeurs. Sept Français sur dix sont confiants dans la réalisation de leur projet immobilier dans les six prochains mois. La moitié des acquéreurs sondés envisagent même de reprendre leur projet dès la fin du confinement ! À l’inverse, seulement 13% du panel souhaitent reporter l’achat ou la vente de leur bien en 2021. Huit répondants sur dix estiment que le confinement n’aura fait que retarder leurs projets, et 86% affirment que leur budget restera inchangé.
Baisse des prix mais hausse des taux
L’impact le plus important du confinement sur les acquéreurs est donc un retard dans les démarches (39%) devant le report (37%). Plus surprenant, 5% du panel concède que la restriction des déplacements a accéléré leur projet, contre 3% pour qui elle l’a modifié. Ils ne sont que 2% à parler d’annulation. Et pourtant, près de six sondés sur dix pensent que le Covid-19 va se traduire par une baisse générale et progressive du niveau de vie des Français, mais la moitié a la conviction que leur propre pouvoir d’achat sera épargné. La même proportion envisage par ailleurs une baisse des prix de l’immobilier, ce qui renforce le côté « effet d’aubaine » du marché immobilier d’après confinement pour les acheteurs. D’autant que le niveau des taux du crédit immobilier devrait rester bas malgré un léger rebond redouté par la moitié des répondants.