L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Parmi eux, une large part de jeunes couples rêvent de faire construire leur maison. Mais l’opération demande une bonne capacité financière : 248 500 €, c’est le coût moyen d’une maison de 110 m² (source : LCA FFB, année 2017), terrain compris. Pas étonnant dans ce cas que certains foyers, notamment les plus jeunes et les plus modestes, aient du mal à financer cet investissement, d’autant que certains dispositifs d’aides de l’Etat ont disparu (APL accession) ou ont été rabotées (le prêt à taux zéro a été réduit de moitié dans certaines zones).
Des conditions de prêts très favorables
Il y a pourtant une solution : recourir à des durées d’emprunt plus longues. Les banques ont bien compris cet enjeu et font actuellement des efforts importants pour accompagner les primo-accédants avec des taux très intéressants sur des durées d’emprunt de 25 à 30 ans. Le dernier Observatoire Crédit Logement/CSA note d’ailleurs que, dans le neuf principalement, les établissements bancaires proposent une amélioration de leurs offres de crédit (taux et durée) afin de limiter les conséquences de l’abandon des projets immobiliers d’une partie des ménages modestes.
Pourquoi pas sur 30 ans ?
Depuis le début de l’année, le contexte est radicalement différent. Les banques prêtent à nouveau sur plus de 25 ans, jusqu’à 30 ans. Surtout le différentiel de taux entre 20, 25 et 30 ans a fortement diminué, ce qui réduit fortement le surcoût d’un crédit long. Actuellement cet écart est d’environ 0.4% (ex ; 1.85 % sur 25 ans et 2.15 % sur 30 ans). Entre 20 ans et 25 ans, l’écart se limite même à 0.20% (source Logic-Immo.com). De quoi augmenter sa capacité d’emprunt et voir son projet de construction devenir réalité.