L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Actuellement, selon l’avis quasi unanime de la plupart des acteurs de l’immobilier, le pouvoir d’achat en matière d’investissement immobilier des Français est au beau fixe. Les futurs acquéreurs sont bien conscients que les taux sont toujours très attractifs et qu’il reste encore de belles opportunités.
Même s’il faut se décider vite pour ne pas manquer la vente et pour trouver son prêt habitation, il faut paradoxalement prendre le temps d’étudier trois paramètres décisifs, composantes importantes du crédit immobilier.
L’assurance-emprunteur se négocie aussi
Hé oui et c’est même une source d’économies importantes qu’il ne faut absolument pas négliger dès le début de sa recherche de crédit. L’assurance-emprunteur représente, en moyenne, un tiers du coût global du crédit. Au vu de la faiblesse actuelle du niveau des taux d’intérêts, elle est même devenue presque plus importante que le taux obtenu lui-même.
Trop peu d’emprunteurs font jouer la concurrence pour obtenir l’assurance la mieux-disante tant sur les tarifs que sur les garanties. Choisir la délégation, c’est-à-dire souscrire à une assurance individuelle autre que le contrat groupe de la banque peut diviser le coût total de l’assurance par deux, voire par trois, à couverture équivalente.
À compter du 1er janvier 2018, toutes les personnes qui détiennent un crédit immobilier pourront changer d’assurance en cours de prêt, quelle que soit la date de signature initiale. La résiliation sera ainsi possible à chaque date anniversaire du contrat d’assurance
Mobilité bancaire et domiciliation des revenus
Une récente ordonnance sur la domiciliation bancaire lors de la signature d’un prêt immobilier a précisé le cadre de la mobilité bancaire laissée jusqu’ici facultative bien que fortement suggérée. À compter du 1er janvier 2018, les banques pourront exiger en échange d’un avantage préférentiel (un taux plus bas, par exemple) que l’emprunteur domicilie ses revenus après de l’établissement prêteur et cela pour une durée maximum de 10 ans.
Cette obligation peut paraître anecdotique lorsqu’on envisage de s’endetter pendant 20 ans mais il faut savoir que, très souvent, et encore plus dans le cas des primo accédants, le bien sera revendu avant la fin du prêt initial. Le risque de se retrouver captif de sa banque est réel. Il faut donc bien s’assurer que les conditions et les frais bancaires liés à la gestion de son futur compte courant soient bien détaillés et acceptés en connaissance de cause.
Un taux fixe, sans aucune hésitation
La baisse régulière des taux tout au long du 2ème semestre 2016 a littéralement envoyé aux oubliettes l’idée même des taux variables. Et même la légère remontée observée depuis le début du printemps (mais qui s’est stabilisé cet été) n’autorise pas le retour à l’utilisation du taux variable.
Actuellement, un crédit immobilier, toutes durées d’emprunt confondues, se négocie, en moyenne, à 1,58 % en août (taux fixes, hors assurance), après 1,55 % un mois plus tôt, d’après l’Observatoire Crédit Logement-CSA. Un courtier comme acecredit.fr obtient en ce moment, pour un bon dossier, en moyenne 1.40 % pour 15 ans et 1.55 % sur 20 ans (hors assurance). Nettement sous la barre des 2% en tout cas (et tant mieux pour les emprunteurs).