L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Bien au contraire, avec une moyenne de 1.46 % (hors assurance) en mai, ils restent toujours très stables et à des niveaux très faibles, selon les chiffres publiés par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, qui fait référence sur le marché. Un effort a même été fait vers les ménages les plus modestes. Les acteurs du prêt immobilier n’anticipent aucune hausse avant l’été, certains parient même sur une tendance à la baisse.
La guerre des banques a bien lieu.
L’explication est simple : la BCE continue de soutenir le crédit dans la zone euro et le rendement de l’OAT 10 ans (indice de référence pour déterminer les taux d’intérêts des crédits immobiliers) se maintient à des niveaux très bas, autour de 0,70 %. Les banques vont donc toujours se refinancer à des conditions très favorables en ce qui les concerne. Elles sont donc plus volontiers susceptibles de faire des gestes commerciaux pour recruter les profils les plus intéressants pour elles : les jeunes actifs de moins de 35 ans, avec un peu d’épargne ou parfois même sans apport. Et ce d’autant plus que le premier trimestre n’a pas été à la hauteur de leurs attentes en termes d’objectifs commerciaux.
Allongement de la durée du prêt
Malgré cela, l’activité du marché de l’immobilier reste cependant « à la peine », selon l’Observatoire. Il ne peut compter sur la manne des opérations de rachats de crédit qui avaient explosé à la faveur de la baisse des taux et avait tiré la production de nouveaux crédits à des niveaux records. Selon les statistiques de la Banque de France, la part de renégociations et rachats dans l’ensemble des crédits immobiliers a considérablement chuté. Inférieure à 20% en avril dernier, elle était de l’ordre de 50 % il y a encore un an.