L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Même si aujourd’hui, l’acte d’achat d’un bien immobilier est totalement décorrélé du mariage, il n’en reste pas moins vrai que la décision – engageante – d’investir à deux dans une résidence principale est la première étape réellement fondatrice dans la constitution d’un foyer et d’un patrimoine commun. Acquérir un logement à deux, est-ce une bonne idée ? A quoi faut-il particulièrement prêter attention ?
Achat à deux, achat heureux
Pourquoi ? Tout simplement parce que le risque de non remboursement est réparti sur deux personnes (et non plus sur une seule dans le cas des célibataires) et que la capacité de remboursement est plus grande du fait des deux salaires et aussi de frais fixes diminués par le fait de vivre ensemble (impôt, voiture, assurance, électricité, …).
« Chère » moitié ?
Pour les couples, mariés sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts dit « sans contrat de mariage », l’achat d’un logement pendant le mariage constitue automatiquement un bien commun détenu par moitié par chacun des époux. Et cela, même si le remboursement de l’emprunt a été effectué par seulement l’un des deux conjoints.
Pour toutes les autres formes matrimoniales (époux mariés sous le régime de la séparation de biens, partenaires pacsés, concubins), il est conseillé d’indiquer dans l’acte de vente la hauteur de la participation financière de chacun pour éviter des difficultés ultérieures tant sur le plan fiscal ainsi qu’en cas de séparation. Chacun est alors propriétaire du bien immobilier à hauteur de sa participation financière. Faute d’indication précise, le logement sera présumé appartenir pour moitié à chacun.
Dernière précision : les décisions concernant la vente ou la location du logement familial des couples mariés ou pacsés doivent obligatoirement être prises à deux, même si un seul est propriétaire. Cette protection légale ne s’applique pas à la résidence principale des concubins.