La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La rentrée universitaire se fera en présentiel et ce n’est pas une bonne nouvelle uniquement pour les étudiants. Sur le marché de l’immobilier, cela se manifeste en effet par une hausse des recherches des biens à la location, qui avantage grandement les bailleurs. C’est le moment de profiter des taux bas du crédit immobilier pour investir dans une petite surface !
38,4 % des étudiants recherchent un studio ou un T1
C’est le résultat d’une enquête menée par le site de mise en location PAP.fr : la part des étudiants dans les recherches de location en France est de 30% au cours de la première quinzaine de juin. Une hausse de +12% par rapport au mois précédent. Cette proportion avoisine même les 39% pour ce qui est des petites surfaces comme les studios ou les T1.
Si en tant que propriétaire-bailleur vous avez peur des conséquences d’une colocation sur votre bien, pas de panique : 57,2 % des jeunes inscrits dans l’enseignement supérieur convoitent des logements à occuper seuls. Autre source d’inquiétude, l’absence de paiement des loyers qui est généralement palliée par l’engagement des parents en tant que caution solidaire. Il existe aussi une garantie Visale pour les 18 à 30 ans.
Choisir une ville universitaire pour son investissement locatif : quels avantages ?
Si vous êtes tenté par l’investissement locatif mais que vous ne savez pas sur quel type de bien immobilier jeter votre dévolu, sachez que la location étudiante apporte un excellent rendement. Investir dans une petite surface au sein d’une ville universitaire permet de mobiliser une somme d’argent raisonnable dans une zone tendue, c’est-à-dire qui offre la certitude d’un loyer rentable et d’une demande constante.
À Paris, vous pourrez imposer un loyer de 833€ par mois pour un studio. En province, il faudra vous aligner sur les prix du marché et fixer un loyer mensuel de 619€ à Nice, 561€ à Bordeaux ou encore 422€ à Rennes selon PAP.fr. Dans tous les cas, privilégiez l’investissement dans un logement proche des commodités : métro, tramway, commerces et universités bien sûr !
Solliciter un dispositif d’aide à l’investissement locatif
Parmi les aides de l’État soutenant l’investissement locatif, on peut notamment citer le dispositif Censi-Bouvard, version remaniée du statut LMNP (location meublée non professionnelle). Pour y être éligible, il faut investir dans l’immobilier locatif meublé en résidence de services comme c’est le cas des résidences étudiantes. La loi Pinel permet quant à elle d’investir dans un logement neuf en bénéficiant d’une réduction d’impôt pouvant atteindre 21% du prix d’achat.
Avec ou sans aide de l’État, il vous faudra sans doute contracter un prêt immobilier pour concrétiser votre projet d’investissement locatif. Les taux actuels sont encourageants : moins d’1% en moyenne sur 20 ans selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA !