Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Les aspirants propriétaires sont nombreux à vouloir profiter des taux bas actuels pour acquérir un bien immobilier : logement principal, résidence secondaire ou investissement locatif. Il faut évidemment souscrire un emprunt à taux fixe et pouvoir moduler ses échéances pour se donner de la souplesse lors de la durée de remboursement. Il est également très intéressant de négocier dès le départ l’absence de pénalités en cas de remboursement anticipé. Quelques explications s’imposent.
Des frais supplémentaires mais limités
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette action n’est pas gratuite, elle est même pénalisée. Le remboursement anticipé désigne le remboursement total ou partiel d’un crédit immobilier et il va occasionner des frais, appelés Indemnité de Remboursement Anticipé (IRA), fixée lors de la signature du contrat de prêt. Elle représente au maximum 3 % du capital restant dû, c’est-à-dire ce qu’il reste à rembourser au moment où l’emprunteur décide de rembourser par anticipation, ou à 6 mois d’intérêts. L’indemnité demandée par la banque prêteuse correspondra toujours au plus faible des deux montants.
Trouver le moment le plus opportun
Les indemnités de remboursement anticipé se négocient avant la signature du contrat de prêt. Depuis le 1er juillet 1999, tous les prêts conclus à cette date ne sont plus soumis à des IRA lors de la vente du logement suite à un changement de lieu de travail, à la cessation forcée de son activité professionnelle et le décès de l’emprunteur ou de la personne avec qui il vit en couple.