L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Pris de court en mars dernier par le premier confinement, les acteurs de l’immobilier ont dû accélérer leur mue numérique. Les outils digitaux leur permettent de maintenir l’activité, aussi bien pour la recherche des biens que le financement et la conclusion des ventes.
Eviter la paralysie de l’activité
En mars dernier lors du premier confinement, les agences immobilières, les notaires et les établissements prêteurs avaient été freinés par l’arrêt brutal de l’activité économique. Cela avait mis un sérieux coup de frein à l’ensemble du secteur immobilier qui sortait d’une année 2019 qui avait battu tous les records : plus d’un million de transactions dans l’ancien. Face à cette conjoncture, les professionnels ont réalisé qu’ils avaient intérêt à accélérer la numérisation de leurs activités !
Le second confinement en cet automne est moins « strict ». Même si les agences immobilières restent fermées, cela ne les empêche pas de travailler en pouvant proposer des visites virtuelles grâce à l’autorisation de visiter leurs clients. De même, les notaires sont autorisés à recevoir les clients lorsque les actes ne peuvent pas être dématérialisés. De leur côté, les banques et les courtiers en prêt immobilier ont accéléré le déploiement du télétravail pour ne pas être pris de court cette fois.
Accélération d’un processus déjà en cours
D’après une étude Opinion System, plus de huit agents immobiliers sur dix sont engagé dans une démarche de numérisation. Plus d’un sur deux indique par ailleurs que la clientèle est prête à accepter des visites virtuelles des biens. Le succès fulgurant de la banque en ligne a aussi obligé les banques traditionnelles à revoir et à adapter leur offre de produits numériques. Chez les notaires, contrairement à une idée reçue précise Sophie Sabot-Barcet, notaire en Haute-Loire, la dématérialisation des actes est engagée depuis au moins deux décennies. Les actes authentiques sur support électronique, autorisés depuis 2000, permettent en effet la continuité des transactions immobilières. Côté financement, les clients se sont habitués à la nouvelle donne ; le taux d’utilisation des canaux numériques a ainsi été multiplié par deux. Et dans cette situation, le recours à un courtier en crédit immobilier est d’autant plus pratique pour faire jouer la concurrence sans se déplacer en banque !