La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Les ménages qui souhaitent investir dans la pierre ont pu être refroidis par la situation sociale, économique et sanitaire liée au coronavirus. Cependant, le reconfinement entré en vigueur depuis le 30 octobre, bien qu’il participe au resserrement des conditions de prêt immobilier, bénéficie d’une organisation plus rodée des professionnels, grâce à la digitalisation amorcée lors du précédent épisode.
Reconfinement : vers un durcissement des conditions d’octroi du crédit immobilier ?
Selon Capital, les conditions d’octroi des prêts immobiliers pourraient encore se durcir, non sans impact sur les projets immobiliers des Français. Mises en place par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) avant la crise sanitaire, plusieurs mesures sont déjà en place comme un plafonnement de la durée d’emprunt à 25 ans ou la stricte obligation de respecter un taux d’endettement maximal de 33%. De son côté, l’apport personnel devient la norme. Il est devenu difficile, voire impossible de contracter un prêt immobilier sans engager une partie de son épargne.
Deux catégories d’emprunteurs se trouvent ainsi affectés par le durcissement des conditions d’octroi : les ménages à revenus modestes qui empruntaient sur de longues durées et les investisseurs bloqués par le taux maximal d’endettement dont le reste à vivre est pourtant suffisant. Heureusement, les taux de crédit immobilier sont bas 1,05% sur 15 ans et 1,25% sur 20 ans en moyenne. Signe que les banques sont ouvertes à l’octroi de crédits malgré les recommandations du HCSF.
Des professionnels de l’immobilier mieux préparés pour ce deuxième confinement
Un récent communiqué de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) met l’accent sur la volonté de la profession de maintenir son activité, en permettant notamment aux clients d’aller au bout de leur parcours d’acquisition d’un logement et en permettant aux syndics de convoquer des assemblées générales via la visioconférence.
Aussi, même si les professionnels de l’immobilier redoutent la fin d’année en raison du reconfinement, ils semblent mieux préparés qu’au cours du premier. Pour certains acteurs, le mois de mars a été l’occasion d’entrer définitivement dans l’ère du numérique, permettant aux Français de concrétiser leurs projets immobiliers à distance : recherche de logements en ligne, visites virtuelles des biens, signature électronique des actes authentiques. Autant d’avancées technologiques qui viennent soutenir les ventes sur fond de crise sanitaire.