La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
En cette période estivale où le crédit immobilier est toujours très bon marché, négocier le volet assurance de son prêt va se révéler riche en économies. L’assurance-emprunteur pèse lourd : entre 30 % à 40 % du coût total d’un prêt. La loi Bourquin permet de la résilier annuellement.
Un coût conséquent
Le coût du crédit immobilier dépend directement des taux qui sont soumis notamment à la politique de la Banque centrale européenne. A contrario, le montant des cotisations est fixe, il est calculé en fonction de la possibilité de survenance des risques assurés. Assurer son emprunt engendre donc le même coût. Evidence mathématique : plus les taux sont bas, plus la part que représente l’assurance emprunteur dans le coût total du crédit est élevée. Selon différents courtiers en assurance, elle est estimée à 25% en moyenne et peut même grimper jusqu’à 40% selon les dossiers.
Résiliation autorisée une fois par an
De même, l’amendement Bourquin autorise les particuliers à résilier chaque année, à la date d’anniversaire du contrat, son assurance emprunteur. La notion de date d’anniversaire est cependant encore trop sujette à interprétation selon Martial Bourquin, député PS du Doubs et auteur de cet amendement. Pour lui, la date à retenir doit être celle de la signature de l’offre de prêt. Les banques ne joueraient pas le jeu : « Le secteur bancaire a capturé l’argent de ces assurances qui sont à des prix prohibitifs, voire scandaleux parfois, affirme-t-il au Figaro Immobilier. Les banques doivent rendre aux Français trois milliards d’euros de pouvoir d’achat. Le gouvernement doit prendre la défense des Français ».