La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Alors que le contexte économique complique les conditions d’accès au crédit, les banques trouvent des solutions avec le retour du prêt à taux variable.
Un accès au crédit compliqué
L’effet ciseau, avec d’un côté la remontée des taux et de l’autre un taux d’usure trop faible, empêche de nombreux emprunteurs de décrocher un crédit. Et pour cause, avec un taux fixe qui s’établit aujourd’hui rarement en dessous des 2 %, les candidats à l’emprunt dépassent rapidement le seuil de l’usure.
Résultat ? De plus en plus d’emprunteurs sont exclus du crédit malgré leur solvabilité. Pour soutenir le marché et permettre la réalisation de projets immobiliers, certains établissements bancaires n’hésitent pas à s’adapter en proposant des solutions, notamment le retour des taux variables ou mixtes.
Le prêt à taux variable pour faciliter l’emprunt
Face à ce constat, l’enjeu est que le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) ne dépasse pas le plafond fixé par le taux d’usure. Pour rappel, le TAEG comprend à la fois le taux d’intérêt nominal et les frais liés au crédit comme les frais de garantie, les frais de dossier ou l’assurance emprunteur. Le seuil de l’usure est encore à 2,57 % pour les prêts de 20 ans et plus jusqu’à sa réévaluation au 1er octobre prochain.
Ainsi, en obtenant un taux fixe à 2,25 % remboursable sur 25 ans, un primo-accédant ne pourrait décrocher un crédit compte tenu de l’assurance de prêt et des frais de dossier puisqu’il dépasserait alors le taux d’usure. Or, avec un taux variable qui démarre à un taux plus faible (autour de 1,69 % sur 25 ans), ce même emprunteur a toutes les chances d’accéder au crédit.
La solution des taux variables capés ou mixtes pour obtenir un prêt
Le retour des prêts à taux variables capés est une option qui permet de faciliter l’accès au crédit à un taux attractif révisable à la hausse ou à la baisse selon l’évolution des taux. Cette variation du taux crée une forme d’aléa sur le coût global du crédit qui déplaît généralement aux emprunteurs. Il faut toutefois souligner que ces taux sont limités par le cap, selon les modalités fixées par le contrat.
Autre solution, le prêt à taux mixte avec un taux fixe sur les 10 premières années de remboursement pour un emprunt sur 20 ans par exemple et variable par la suite. Une option intéressante quand on sait qu’en moyenne la durée de détention d’un crédit immobilier est de neuf ans. L’emprunt sera donc terminé avant même l’application du taux variable.
Encore faut-il que le candidat à l’emprunt présente un dossier solide. En effet, dans un contexte de marché peu propice avec des conditions d’accès au crédit de plus en plus complexe, le recours à un courtier devient incontournable. Ce professionnel accompagne l’emprunteur tout au long du projet immobilier depuis la consolidation de la demande de financement jusqu’au déblocage de l’emprunt négocié au meilleur taux.