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Selon les organisations notariales, contrairement aux pronostics de début d’année, le marché est resté très dynamique en 2018. Pour preuve, le nombre de transactions a augmenté de 0,8% en un an sur l’ensemble de la France. C’est en province qu’a été enregistrée la plus grande augmentation du volume de ventes : une hausse de 1,5 % de biens vendus, contre une baisse de 1,9% pour l’Ile-de-France.
Tout près du record de ventes de 2017
Depuis le début 2018, le marché, qui sort de deux ans d’expansion sur fond de conditions de crédit très favorables, voit le nombre de transactions se stabiliser après avoir atteint des records. Le volume de ventes de logements anciens reste néanmoins à un niveau très élevé : 956.000 à fin septembre 2018 contre 948.000 à fin septembre 2017, soit une hausse de 0,8% sur un an. Mais pas de record en vue cette année, « Nous n’atteindrons pas le million en 2018« , annonce Thierry Thomas, président de l’Institut national du droit immobilier.
« La hausse des ventes n’est pas partout la même » détaille Thierry Thomas. « Elle dépend des spécificités de chaque territoire. ». A titre d’exemple, les ventes ont progressé de 13,2 % en Haute-Savoie, 14,6 % en Haute-Corse ou encore 13,2% dans les Hautes-Alpes. Mais elles ont aussi diminué de 10,1 % dans les Hautes-Pyrénées, de 10,8 % dans la Nièvre ou encore de 6,7% dans la Vienne.
Moins de ventes en Île de France
À Paris, le volume des ventes est moins important, en raison d’un manque de biens et d’une augmentation du nombre de logements sociaux. « Beaucoup d’immeubles passent du marché libre au marché social« , constate Maître Thierry Delessale, notaire à Paris. Globalement, les volumes de ventes ont diminué de 1,9% en Île-de-France. Seuls 119.730 appartements ont été vendus entre octobre 2017 et septembre 2018. C’est 2% de moins que les douze mois précédents.
Atypiques, deux départements, les Yvelines (+11%) et la Seine-Saint-Denis (+9%) ont vu le nombre de vente d’appartements progresser. Et les ventes de maisons ont été un peu plus satisfaisantes selon les notaires. En Petite Couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine), elles ne représentent qu’un quart du marché. Mais celui-ci a progressé de 6%, pendant que le nombre d’appartements vendus, lui, a diminué de 2%. « Il n’y a jamais eu autant de maisons vendues en Seine-Saint-Denis » fait savoir Thierry Delesale. Pour 2019, les notaires estiment que le nombre des transactions au plan national pourrait par contre légèrement ralentir, en province principalement.
Des propriétaires plus jeunes
Outre les volumes de ventes, les notaires se sont également attachés à analyser le profil des acquéreurs. La part des acquéreurs de moins de 30 ans a légèrement augmenté entre septembre 2017 et septembre 2018, passant de 19,3% à 19,8% pour les appartements anciens. Malgré la hausse des prix immobiliers, les primo-accédants, cible privilégiée par les banques, ont en effet profité de la faiblesse des taux d’emprunt pour concrétiser leur projet. En revanche, la proportion des plus de 60 ans a un peu diminué (21,5% à 21,2%) sur la même période.