Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Alors que certains spécialistes prévoyaient une chute du marché immobilier, les tarifs se sont au contraire envolés ! Sur un an, les prix ont grimpé de 5,8% et atteignent 3 655€/m² d’après le dernier baromètre LPI-SeLoger. On vous explique les raisons de cette courbe haussière en contexte de crise sanitaire.
L’offre se raréfie, le marché se tend
Entre la crise de la Covid et les élections municipales, de nombreux chantiers ont stoppé leur progression, ou n’ont jamais débuté. Conséquence : l’offre dans le marché du neuf est insuffisante. La chute de la construction (381 600 autorisés à la construction en 2020, -14,7 %) tend le marché, y compris celui de l’ancien. En effet, les demandeurs se reportent sur les biens immobiliers existants. Un embouteillage qui profite aux vendeurs, qui maintiennent un prix élevé. Le prix d’une maison ancienne a bondi de 6,1% sur un an (3 331€/m²), selon le baromètre LPI-SeLoger.
La crise sanitaire profite à certaines villes moyennes
On ne cesse de l’affirmer : la Covid-19 a bouleversé nos comportements. Alors que la capitale se situe en net recul depuis un an (-11% de ventes d’appartements anciens au premier trimestre 2021 par rapport à 2020, selon les Notaires de France), certaines villes bénéficient d’une attractivité en hausse. Angers ou Nantes attirent avec leur cadre de vie plus vert, tout en proposant les infrastructures d’une grande ville. Avec un afflux de nouvelles populations, elles voient leurs prix augmenter : +13,4% sur un an à Orléans par exemple (2 567 €/m² selon SeLoger).
Le télétravail change la donne
Ce changement de paradigme demeure possible à la faveur de plusieurs évolutions, dont la principale reste le développement du télétravail. Le Baromètre annuel Télétravail 2021 de Malakoff Humanis indique que 82% des travailleurs en télétravail souhaitent poursuivre dans cette voie. Encore une fois, cela profite aux villes moyennes, qui subissent un afflux de Franciliens en mal de nature.
Les taux bas du crédit immobilier soutiennent le secteur immobilier
Durant cette crise, les banques ont toujours soutenu la demande en affichant des taux de prêt immobilier attractifs. Aujourd’hui, ils sont au plus bas : 0,99% en moyenne sur 20 ans selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA ! Une conjonction qui profite à l’immobilier, les Français ayant toujours considéré la pierre comme une valeur pérenne. Ces taux bas incitent les locataires à accéder à la propriété, ce qui se traduit par un nombre de transactions toujours élevé. Selon les Notaires de France, 1 046 000 ventes ont été réalisées en un an, à fin février 2021. À peine moins que lors d’une année 2019 euphorique !