La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Acheter un bien immobilier se fait dans la quasi-totalité des cas via une banque en contractant un crédit, et d’autant plus lorsque les taux sont incroyablement bas comme actuellement. La banque émettrice du prêt demande alors systématiquement à l’emprunteur de souscrire une assurance, lequel est ensuite libre de choisir celle de la banque ou une autre auprès d’un assureur indépendant.
Une exigence des banques
Légalement non obligatoire mais exigée dans tous les cas, l’assurance de prêt immobilier est une couverture financière demandée par la banque qui accorde un crédit immobilier à un emprunteur. Les durées de remboursement déjà longues tendent à s’allonger pour atteindre aujourd’hui 19 ans en moyenne et même 30 ans. Durant ce laps de temps, il est fort probable que certains emprunteurs subissent malheureusement certains aléas de la vie, évidemment difficiles à anticiper. Pour être protégés financièrement, les emprunteurs doivent souscrire ainsi à une assurance spécifique qui garantit à la banque le paiement des mensualités de ce crédit, donc le remboursement du capital prêté, en cas de défaillance ou d’insolvabilité de(s) emprunteurs(s) : décès, hospitalisation longue ou invalidité.
Triple protection pour les acheteurs
La garantie « Décès » est assortie d’un âge limite de garantie, elle ne couvre donc pas obligatoirement la période totale du prêt. L’assureur versera le capital restant dû au jour du décès de l’emprunteur.
La garantie « Incapacité Temporaire de Travail » prend en charge un arrêt de travail suite à une maladie ou un accident dès lors que l’assuré est déclaré inapte à exercer temporairement son/toute activité professionnelle à temps plein. La garantie « Perte Totale et Irréversible d’Autonomie » s’exerce lorsque l’assuré bénéficie d’une pension d’invalidité d’un régime obligatoire d’assurance maladie (Sécurité Sociale, RSI). Ce n’est parfois pas suffisant, il est fortement conseillé de lire attentivement les clauses du contrat d’assurance concernant l’étendue et les modalités de cette garantie.
La garantie « Invalidité Permanente Totale ou Partielle » correspond à une inaptitude permanente au travail (totale ou partielle). Elle est dite totale quand l’assuré présente un taux d’incapacité au moins égal à 66 % et partielle pour un taux d’incapacité au moins égal à 33 % et inférieur à 66 % (ce taux est apprécié par un barème médical mentionné dans le contrat d’assurance). Souvent le taux d’invalidité est déterminé par le croisement d’un taux d’incapacité fonctionnelle et d’un taux d’incapacité professionnelle.
A savoir : la loi Lagarde et la loi Bourquin autorisent à souscrire une assurance emprunteur via une autre compagnie que celle proposée par la banque émettrice du prêt, à condition que les garanties proposées soient au moins équivalentes. Compte tenu de leur coût, ces contrats peuvent s’avérer très avantageux : de 0,10 % à 0,30 % selon l’âge.