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Quand le bâtiment va, tout va. Mais la crise sanitaire a sérieusement égratigné le secteur de la construction en même temps que l’économie nationale. Alors que le plan de relance présenté à la rentrée prévoit 6,7 milliards d’euros pour la rénovation énergétique, le président de la Fédération française du bâtiment assure que les entreprises sont à nouveau en ordre de marche. Et attentives aux décisions gouvernementales…
Des mesures favorables au bâtiment
« Le bâtiment va sauver la planète » a assuré Olivier Salleron devant les caméras de BFM Business. Le président de la FFB fait référence à la mission environnementale du secteur, qui sera davantage encore mis à contribution pour rendre les logements moins énergivores. Le plan de relance du gouvernement prend ce biais pour à la fois soutenir un secteur essentiel à l’économie et remplir ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais au-delà de la rénovation énergétique, c’est l’immobilier neuf qui est un enjeu central pour la construction, et d’autres annonces gouvernementales rassurent les professionnels : la prolongation à venir du dispositif Pinel et du prêt à taux zéro au-delà de 2021. La défiscalisation promise par le premier incite les particuliers à investir dans le neuf, le prêt bonifié que constitue le PTZ encourage les primo-accédants à privilégier la VEFA à l’ancien. Les deux apportent de l’activité aux promoteurs et constructeurs de maisons individuelles, et contribuent à résorber le déficit de logements en France, notamment dans les zones tendues.
Le crédit immobilier demeure un atout
La FFB reste néanmoins sur ses gardes : elle sera attentive au énième reformatage du prêt à taux zéro que le ministère du Logement promet d’améliorer, ainsi qu’au recalibrage de la loi Pinel afin de l’adapter aux marchés locaux. Dans les deux cas, les modifications n’entreraient en vigueur qu’à partir de 2022. Le PTZ devrait recentrer encore davantage son effort sur les secteurs les plus tendus, ce qui ne plait pas aux professionnels désireux de conserver un soutien fort de l’État sur l’ensemble du territoire. Ils plaident plutôt pour un PTZ adapté à la taille de la parcelle. Côté Pinel, c’est un remodelage des zones avec une meilleure sectorisation, qui ferait des gagnants… et potentiellement des perdants. Dans tous les cas, le climat reste favorable à la pierre malgré la Covid-19 grâce à un taux de crédit immobilier toujours extrêmement bas (1,24% en moyenne d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA), ce qui renforce la conviction chez les professionnels de la construction qu’il est toujours possible de tendre vers une France de propriétaires.