Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Classée l’an dernier dans le top 5 des villes les plus exposées à un risque de bulle immobilière, la capitale française reste en zone rouge malgré une chute de 3 places. Selon l’étude annuelle de la banque suisse UBS, Milan, San Francisco et New York viennent compléter la liste de ce palmarès international.
Paris recule, mais reste en zone rouge
La ville lumière fait partie des rares cités analysées par UBS où les prix immobiliers ne sont pas en hausse. La capitale de l’hexagone chute ainsi à la huitième place du classement de la banque suisse. Toutefois, Paris demeure dans le rouge et est considérée comme une zone menacée de bulle immobilière. Ce qui signifie que le marché reste tendu avec une demande bien plus importante que l’offre, même si la tendance diminue. En tête du palmarès des villes où le marché immobilier est particulièrement déséquilibré, on trouve ainsi Hong Kong, Toronto et Francfort. Vancouver, Los Angeles et Stockholm font également partie des métropoles surévaluées, tout comme Londres, Genève ou encore Singapour. Seules Milan, Varsovie et Madrid sont évaluées à leur juste valeur selon l’étude. Les confinements liés à la crise sanitaire de la Covid-19 ont amplifié le souhait de beaucoup de personnes de vivre dans des espaces plus grands. En France, la demande s’est déplacée en périphérie vers la petite et grande couronne parisienne, ainsi que vers les agglomérations moyennes en région.
Taux d’intérêt très bas et accessibilité du marché immobilier
Si les taux de crédit immobilier sont au plus bas, les prix de l’immobilier dans les centres-villes sont devenus excessifs et les ménages doivent emprunter des sommes de plus en plus importantes pour acquérir un bien. Le durcissement des conditions d’octroi des demandes de crédits par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) contraint les établissements bancaires à être de plus en plus exigeants. Ainsi, les candidats qui souhaitent accéder à la propriété doivent disposer d’un apport personnel plus important. La crainte d’un coup de frein brutal du marché immobilier en cas de remontée des taux est plus que jamais présente. Pour le moment, même si cette menace plane au regard du retour de l’inflation, la banque suisse ne s’attend pas à de telles perturbations. Les taux de croissance et de la dette restent en effet en dessous de leur niveau record.