Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
« En France, il y aurait près de 3 millions de logements vacants. 15 % d’entre eux seraient menacés de vétusté, voire dangereux », selon les chiffres du ministère du Logement. La loi Denormandie a pour objectif d’inciter les investisseurs immobiliers à rénover des logements anciens dans les centres-villes où les habitations sont vides ou en mauvais état, avant de les mettre en location.
Rénover pour louer
Par exemple : pour un immeuble ou appartement dont le prix de revient est de 300.000 euros, la réduction d’impôt pourra atteindre 63.000 euros répartis sur 12 ans. Concrètement, l’investisseur ayant acheté un logement ancien devra forcément y réaliser un montant de travaux de rénovation représentant au moins 25 % du total de l’opération immobilière (dans la limite de 300.000 euros et de 2 opérations par an).
Le « Denormandie » impose de respecter des plafonds de loyers et de ressources pour les locataires qui pourront être un ascendant ou descendant de l’investisseur. Double précision importante : ce dispositif n’est pas soumis à des impératifs en matière de consommation énergétique et il est réservé aux 222 villes moyennes bénéficiant du soutien de l’Etat dans le cadre du programme « Action coeur de ville ». Il s’agit en grande majorité de villes moyennes en zone détendue, allant de préfectures (Limoges, Troyes, Chartres, Périgueux, Alençon, Niort, Quimper) à des communes de moins de 20.000 habitants (Brignoles, Issoire, Issoudun, Pontivy, Pamiers).
Revitaliser le centre des villes moyennes
En analysant l’ensemble des logements mis en vente sur son site, Se Loger.com distingue également six régions présentant un taux d’annonces éligibles au dispositif Denormandie supérieur à 90 %. Il s’agit en premier lieu de la Lorraine, où 12 villes sont concernées par le dispositif: 92,5 % des logements vendus y sont éligibles. Le Limousin (4 villes concernées) suit de très près avec 92,4 % de logements éligibles, suivi par la Champagne-Ardenne (7 villes, 92,1 %), le Nord-Pas-de-Calais (14 villes, 91,7 %), l’Auvergne (8 villes, 91,1 %), puis la Basse-Normandie (7 villes, 90,4 %).
Néanmoins, avant de se lancer, une réflexion affinée est requise. « Pour se positionner sur ce type de villes, on est obligés de très bien les connaître pour ne pas se tromper », conseille Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM dans Les Echos. « Le dispositif s’adresse à un marché local. Des bailleurs qui habitent dans la ville et qui ont déjà un ou deux appartements en location auront la meilleure sensibilité pour y investir ».