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Dans son livre, Reset – Quel nouveau monde pour demain ?, Marc Touati, président fondateur du cabinet ACDEFI, soutient que les prix de l’immobilier devraient reculer de plus de 20% dans les deux prochaines années.
Reset, le livre évènement de la rentrée
Marc Touati auteur de plusieurs best-sellers aux titres évocateurs : Quand la zone euro explosera, Le dictionnaire terrifiant de la dette, Guérir la France La thérapie de choc ou encore La fin du monde. Le conférencier de 50 ans avec son cabinet Aux Commandes De l’Economie et de la Finance, ne fait pas dans la demi-mesure. Les prévisions de Standard & Poor’s tablent sur une baisse des prix limitée à 1,4% en France en 2020, puis -0,5% en 2021 avant de renouer avec une courbe positive en 2022 (+2,5%). Pour Marc Touati, la baisse sera beaucoup plus conséquente, pas moins de 20% d’ici 2022.
Un gap trop important entre les prix et les revenus
« Rien ne sera plus jamais comme avant » déclare Marc Touati dans son dernier livre qui projette l’économie post-Covid. Son point de départ est le décalage entre le prix de l’immobilier actuellement en vigueur dans les grandes métropoles et le PIB ou les revenus des ménages. « L’augmentation des prix immobiliers est vertueuse si elle est à l’aune de celle des revenus des particuliers » rappelle l’économiste. C’est pourquoi il prédit une baisse des prix à laquelle les grandes agglomérations n’échapperont pas.
Vers une remontée des taux de prêt immobilier
Marc Touati évoque notamment le crédit immobilier comme « le moteur principal de la dynamique immobilière française » en raison des taux historiquement bas. Une situation qui ne peut pas durer selon lui, puisqu’il anticipe une remontée des taux immobiliers dans un contexte de déficits publics en augmentation. La conséquence d’un prêt immobilier moins attractif, c’est une demande moins forte et donc un rééquilibrage du rapport de force moins favorable aux vendeurs. Phénomène accentué par la montée du chômage, qui pourrait aussi conduire à une vague de biens à vendre pour éviter des situations de surendettement. Et par le papy boom et la mise sur le marché des logements des aînés avec une poussée des décès (60 000 de plus par an en moyenne sur la prochaine décennie).