Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Comme pour les voitures, le leasing pourrait devenir une pratique financière courante dans l’immobilier et faire baisser les prix. Cette idée vient d’être mise en oeuvre par Benoist Apparu, ancien ministre du Logement et aujourd’hui président d’In’li en Île-de-France, une filiale d’Action Logement spécialiste du logement intermédiaire, soit la gamme entre le HLM et le parc au prix du marché. A l’instar de toute formule de location-accession, les ménages seront dans un premier temps locataires d’un logement neuf pendant 5 ans. À la fin de cette période, ils auront la possibilité, s’ils le souhaitent, d’acheter leur logement.
Tester avant d’acheter
Légalisée par une loi de 1984 pour l’immobilier, le leasing ou LOA (location avec option d’achat) est principalement utilisé par des bailleurs sociaux. Cependant, certains tentent d’étendre ce système aux logements du marché, comme le site Internet Quasiaqui, rapporte Les Echos. Selon le fondateur de ce site Internet, Jean-Baptiste Massif, « dans le secteur privé, on estime entre 300 et 400 transactions de ce type par an mais elles se concluent sous les radars ». L’avantage pour l’acheteur est notable : la location immobilière avec option d’achat lui permet d’accéder à la propriété sans pour autant avoir à souscrire un crédit immobilier immédiatement dès la signature du contrat tout en connaissant le prix d’achat fixé à l’avance.
Dépoussiérer l’indivision
Le leasing n’est pas la seule idée sur la table… Précurseur, In’li propose de revisiter le principe de l’indivision : le logement sera co-détenu par la filiale d’Action logement et par le ménage qui l’occupe. Pour la partie détenue par In’li, le ménage paiera un loyer. Selon Benoist Apparu, « au fur et à mesure de sa carrière, on peut penser que ce ménage gagnera mieux sa vie. Du coup, à son rythme, il pourra racheter les m² dont jusqu’ici il était locataire ». En cas de déménagement, le logement est vendu et chacun récupère sa quote-part. Quant à l’acquéreur, il profite d’une réduction de 10% à 15% sur le prix du logement. Une expérimentation devrait être lancée dans les six mois.