L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Depuis le début de l’année et plus encore sur les derniers 12 mois, le monde de l’immobilier s’affiche à la hausse.
Hausse de prix, oui mais …pas partout.
Hausse des taux d’intérêts, oui mais… très limitée et encore largement accessible.
Hausse du volume des transactions, oui mais … dans les villes d’envergure surtout. Paris, IDF et les grandes métropoles n’affichent pas les mêmes compteurs que ceux des plus petites villes de province, dans le Nord-Est et le Centre de la France notamment.
900 000 ventes immobilières entre juin 2016 et juin 2017
La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) et le Crédit Foncier évaluent cette hausse des prix à 4 % sur un an dans toute la France avec des pics de 7 % à Bordeaux, de 6 % à Paris, autour de 5 % à Lille, Marseille et Lyon. Les taux, eux, n’ont quasiment pas bougé et s’établissent à 1,75 % sur vingt ans, 1,20 % sur dix ans (hors assurance, source acecredit). Les spécialistes s’accordent pour dire qu’il ne devrait pas y avoir d’augmentation supplémentaire cet été.
Cette inflation ne ralentit pas la bonne marche du secteur dont le volume a dépassé 900.000 ventes annuelles en juin et affiche une fringante et insolente hausse de 9,9 % sur l’année. C’est beaucoup mais cela ne ferait que rattraper les ventes non réalisées dans les années précédentes. « Il faut moduler ce record historique, tempère Jean-François Buet, le président de la Fnaim. Sur 35 millions de logements, cela ne représente que 2,57 % du parc qui change de propriétaire tous les ans. Le parc a augmenté depuis 2000, il faudrait atteindre 950.000 pour retrouver le taux de rotation de l’époque. ».
Effet TGV garanti
Ailleurs, les moyennes et petites agglomérations, comme Le Havre, Perpignan, Saint-Etienne et d’autres zones péri-urbaines et rurales, restent à l’écart de la reprise économique et immobilière. Le baromètre MeilleursAgents.com relève « des volumes de transactions très faibles et des prix toujours orientés à la baisse ». Suffisamment pour décider de futurs acquéreurs d’investir dans le neuf ou l’ancien ?