Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
À Vannes, l’immobilier affiche une hausse de 10 %. Que ce soit dans le neuf ou l’ancien, les prix ne cessent d’augmenter dans la commune du golfe du Morbihan.
La demande en forte progression à Vannes
Le charme de la ville fortifiée attire les touristes et nombreux sont ceux qui souhaitent s’y installer. Avec son port de plaisance et son architecture médiévale, cette commune du golfe du Morbihan a tous les atouts pour ravir les futurs acquéreurs « Nous avons beaucoup d’acheteurs venus des métropoles avoisinantes comme Nantes et Rennes, mais aussi des Parisiens », observe Jean-Philippe Beaulieu, directeur de l’agence Century 21 de Vannes. Avec sa liaison rapide par le TGV, la commune n’est qu’à environ 2 h 30 de la capitale. Une aubaine pour les salariés franciliens qui peuvent grâce au télétravail franchir le pas. Reste que les prix de la commune sont aussi élevés que son pouvoir d’attractivité.
Les prix de l’immobilier s’envolent à Vannes
Les prix des appartements anciens ont progressé de 10,8 % en un an et celui des maisons de 12,2 % sur la même période. C’est ce que révèlent les données des notaires de Bretagne qui observe, par ailleurs, que les acheteurs recherchent des appartements de charme dans le centre-ville dont les prix sont entre 4 000 et 5 000 euros le mètre carré. De plus, « les maisons de style sont aussi très recherchées et leurs prix vont de 500 000 euros à 700 000 euros pour un bien sans défaut », constatent également les notaires de Bretagne.
Forte tension immobilière à Vannes et pénurie de biens
Les propriétés à 300 000 euros sont de plus en plus rares dans la commune du golfe du Morbihan. Dans ce contexte, les acquéreurs doivent faire preuve de réactivité, les délais de vente constatés sont aux alentours de trente jours, selon l’agence immobilière Nestenn à Vannes. Sur la commune, les propriétaires occupants et les investisseurs s’orientent vers la location saisonnière, observe l’agence. La ville attire de nombreux touristes et se prête bien à la location meublée. Par conséquent, elle est sous tension et peine à offrir suffisamment de biens pour répondre à la demande immobilière. Les étudiants qui ont de plus en plus de mal à se loger font partie des grands perdants. Pour rappel, la commune se classe à la 3e place des villes étudiantes de Bretagne et concentre à elle seule 7 % de la demande de logements étudiants dans la région, selon une étude de LocService publiée en 2021. L’opération de renouvellement urbain du centre-ville décidée en fin d’année 2021 est un levier fort pour libérer du foncier. Cette mesure prise par les pouvoirs publics vise à remettre sur le marché plus de quatre cents logements d’ici à 2026.