La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Avec la crise sanitaire, les Français privilégient les vacances à la mer sur le territoire métropolitain. Les stations balnéaires sont prises d’assaut et l’offre de logements, déjà insuffisante sur une grande partie du pays, l’est encore plus sur le littoral. Les prix de l’immobilier connaissent une hausse importante, de l’ordre de 5 à 7 %.
La côte Atlantique et la Manche ont le vent en poupe
Dopées par la crise, les stations balnéaires de Bretagne affichent une hausse des prix immobiliers à deux chiffres en deux ans : +13,5 %, soit le double de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Néanmoins plus abordable que les côtes méditerranéennes et du sud, le littoral breton profite d’une accessibilité accrue, notamment avec la mise en service de la ligne à grande vitesse depuis Paris en 2018.
Le mètre carré se négocie en Bretagne et en Normandie autour de 3 000 €, même si on observe de fortes disparités locales : 6 544 € au Touquet et 5 200 € pour La Trinité-sur-Mer, mais 1 718 € dans la petite ville du Tréport en Seine-Maritime et 1 500 € à Beuzec-Cap-Sizun dans le Finistère. Ces prix restent attractifs comparés aux stations du sud-est de la France qui dépassent en moyenne les 5 000 €, voire les 14 000 € comme à Saint-Jean-Cap-Ferrat, qui devient la ville la plus chère de France.
Investir sur le littoral pour valoriser son patrimoine
La pandémie a incité les acheteurs à s’orienter, non pas vers la campagne, mais vers les villes moyennes, bien desservies par les transports, les commerces et les établissements publics. Le littoral breton a fortement bénéficié de cet « effet COVID » chez les acquéreurs originaires d’Île-de-France : ils représentent 15 à 20 % des transactions selon le conseil régional des notaires de Bretagne. Acheter une résidence secondaire sur le littoral est un choix d’abord motivé par le plaisir, mais bon nombre de propriétaires envisagent aussi cet achat comme un placement. Les taux d’intérêt très bas incitent par ailleurs à investir. L’acquisition de résidences secondaires a ainsi augmenté, jusqu’à représenter 17 % des transactions aujourd’hui, alors que cette part n’était que de 10 % en 2019. Même si les stations balnéaires ne sont pas les plus intéressantes d’un point de vue financier pour rentabiliser son investissement, les coûts d’achats étant très élevés. Il est plus rentable de choisir une commune proche du littoral, soit dans de l’ancien ou dans du neuf, en profitant du dispositif Pinel par exemple.