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Loft, atelier, duplex, appartement terrasse, rénovation contemporaine, maison d’architecte… tous ces biens sont reliés par un même point commun : de l’âme, du caractère, une originalité qui en font des biens à part. Selon l’étude annuelle menée par le réseau Espaces Atypiques, ce type de logement est plus particulièrement prisé par les professions médicales et les ingénieurs en quête de coup de coeur et d’espace.
Hors norme
Un loft, voilà le premier lieu qui vient à l’esprit lorsque l’on évoque le terme de «bien contemporain». Effectivement, un quart des biens vendus par l’intermédiaire des agences Espaces Atypiques sont des lofts, mais ce sont les appartements qui prennent la tête cette année, signe d’un positionnement très urbain (37%). Viennent ensuite les maisons d’architecte, les duplex et des habitations type péniche, ainsi que les anciens couvents. Le budget moyen évalué à 560 000 € reste néanmoins accessible même cela représente deux fois et demi de plus que la moyenne nationale (à 260 000 euros pour une maison et environ 200 000 euros pour un appartement). On est loin d’un positionnement sur le créneau du luxe, puisque 24% des transactions descendent sous la barre des 300.000 euros. De fait, seul un quart des acquéreurs sont des primo-accédants.
Besoin d’espace…
Les biens atypiques ont généralement des surfaces élevées : 144 m² de moyenne, soit environ 50 m² de plus que la moyenne pour un logement en France (94 m²). Cependant, les surfaces moyennes, de 50 à 100 m², sont fortement représentées (30%) contrairement aux petites surfaces (<50 m²). Les biens avec espace extérieur prédominent (61% en nette hausse) alors même que seulement 28% sont des maisons. Ce sont généralement des terrasses, cours, jardins en ville (30%) qui accompagnent donc habituellement un bien atypique et qui sont à l’origine du coup de coeur.
Un coup de coeur avant tout
La moyenne d’âge des acheteurs est de 42 ans, avec un coeur de cible situé entre 30 et 50 ans (61%). Ce qui est passablement jeune, sachant que 3 clients sur 10 sont… célibataires (27%) et ne peuvent donc compter que sur leur propre apport.
Ce sont essentiellement des personnes qui ont réussi dans leur carrière professionnelle avec une majorité écrasante (48%) de professions intellectuelles supérieures et de cadres. Indépendants, chefs d’entreprise, professions libérales sont en légère hausse (28%), alors que les retraités, sans emploi et agriculteurs représentent assez logiquement une part infime. Petite curiosité de ce marché de niche, les vendeurs et les acheteurs de ces biens ont sensiblement le même âge (entre 42 et 47 ans), alors que dans l’immobilier traditionnel, il y a en moyenne une génération d’écart entre les deux parties prenantes.