Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
La pandémie de coronavirus a provoqué des remous dans de nombreux secteurs économiques en France. Mais le marché immobilier parisien semble pour le moment largement épargné par les conséquences du Covid-19, et ce malgré le durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier. Néanmoins, les demandes des acheteurs ont évolué depuis le confinement.
Pas de machine arrière pour la courbe des prix de la pierre
Rien ne semble affecter le marché immobilier parisien. Selon les statistiques communiquées par le journal Les Echos, l’indice des prix de l’immobilier dans la capitale a pris 3,1% entre janvier 2020 et le 1er juillet de la même année. Les ventes ont eu beau chuter en raison du confinement qui a empêché toute transaction pendant deux mois, les prix sont restés stables. Le prix au mètre carré est supérieur à 10 000€ dans presque l’ensemble de la capitale et le prix moyen devrait atteindre 10 750€ au mois d’août. Les acquéreurs potentiels sont généralement peu concernés par le durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier dans le sillage des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière.
Toujours de fortes disparités entre arrondissements
Alors que les différences de prix tendaient à s’estomper avant la crise sanitaire le confinement a eu pour effet de creuser les écarts de prix entre les arrondissements les plus aisés et les plus populaires de la capitale. L’écart entre l’arrondissement le plus cher et le moins cher est ainsi plus large qu’il y a quelques mois : dans le 7e arrondissement, le mètre carré est en moyenne supérieur à 14 250€ d’après MeilleursAgents, contre à peine plus de 7 960€ dans le 19e arrondissement.
De nouvelles exigences chez les acquéreurs
Si, en juin, les transactions immobilières ont connu un rebond important dans la capitale, les particuliers à la recherche d’un logement à Paris ont aussi exprimé de nouvelles attentes : après deux mois de confinement, les biens immobiliers disposant de jardins, terrasses, balcons et cours sont plus convoités que jamais : l’accès à un espace extérieur est devenu depuis quelques semaines l’un des principaux critères d’achat. Les logements dotés de jardin ou de terrasse pourraient ainsi prendre beaucoup de valeur dans les mois à venir.
Le Grand Paris monte en puissance
Pour répondre à ce besoin d’espace extérieur, les Parisiens qui vivent intra-muros sont de plus en plus nombreux à regarder au-delà du périphérique. Le projet du Grand Paris est un argument supplémentaire pour acheter aux abords de la capitale : plusieurs villes de la petite couronne seront bientôt reliées au réseau du métro.