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Après une hausse constante des prix de l’immobilier lors de la dernière décennie, la conjoncture actuelle est plus incertaine et laisse entrevoir d’après les spécialistes une inversion de la courbe. Plusieurs phénomènes concourent en effet à un éventuel recul des prix dans l’ancien.
La solvabilité des ménages atteinte par la récession économique
La crise sanitaire induit une forte récession économique. Chômage, activité partielle : la baisse de la consommation et la précarisation du marché de l’emploi impactent directement le pouvoir d’achat immobilier des ménages, et cela réduit logiquement le nombre de profils éligibles à un prêt immobilier. Le manque de perspectives d’avenir entame en effet leurs chances d’obtenir un emprunt auprès des banques qui demandent des garanties en termes de stabilité de l’emploi et des revenus, d’autant que les conditions d’octroi ont été durcies depuis les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) fin 2019.
La demande en forte baisse
Avec des banques plus vigilantes, le volume des dossiers de demandes de crédits immobiliers acceptés a logiquement diminué. Les ménages aux revenus modestes et les profils sans apport sont souvent tenus à l’écart de l’accession à la propriété. En octobre, l’Observatoire Crédit Logement/CSA a relevé une diminution de 18% des prêts immobiliers accordés en 2020. Cela se répercute sur la demande, moins nombreuse, et donc la baisse des transactions qui devrait plonger bien en deçà du million de signatures dans l’ancien enregistrées en 2019.
Les acquéreurs entre attentisme et volonté de négocier
Les acquéreurs potentiels sont informés et sont bien conscients du retournement du marché immobilier. Là où ils devaient hier se précipiter et surenchérir pour finaliser leur projet, ils peuvent aujourd’hui adopter une position plus attentiste pour ne pas surpayer un bien. MeilleursAgents parle d’un cycle de défiance, les Notaires de France notent que « l’attentisme reste de mise ». Pour le président de l’Institut du management des services immobiliers Henry Buzy-Cazaux, les acquéreurs repoussent leur projet d’achat immobilier et négocient davantage les prix.
Le rééquilibrage entre offre et demande atténue la tension immobilière
MeilleursAgents constate que les grandes agglomérations où la tension immobilière dépassait les 20% au début de l’année 2020 ont aujourd’hui un ratio avoisinant un acheteur pour un vendeur. Avec le deuxième confinement, ce ratio pourrait encore diminuer. La saisonnalité sera de plus défavorable à la sortie supposée de ce deuxième confinement, contrairement à la sortie du premier en mai dernier. En effet, la fin d’année n’est pas conjoncturellement une période propice à l’accomplissement de projets immobiliers.
La diminution de la tension immobilière conduit donc à un rééquilibrage entre offre et demande, réduisant un peu plus la position dominante des vendeurs qui leur permettait de vendre au prix souhaité… Mais l’immobilier devrait résister pour autant car il reste le placement préféré des Français.