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La crise sanitaire a fragilisé l’économie et renforcé la pression sur les particuliers désireux d’engager un investissement locatif pour se constituer un patrimoine. Toutefois, la Covid-19 n’est pas un facteur néfaste pour ce type de projet, mais le contexte nécessite davantage de précautions pour que l’opération demeure rentable.
Cibler un emplacement attractif
C’est le critère n°1 dans une acquisition comme une location. Un logement bien situé remplit plus que la moitié de l’équation. Un investissement locatif doit donc cibler un emplacement conciliant accessibilité via les voies de circulation et les transports (métro, tramway), proximité avec les commerces et services (écoles notamment), et tranquillité du voisinage. Un environnement verdoyant est un plus ! Dans le contexte post-confinement, les secteurs excentrés bénéficient d’un surplus d’attrait s’ils offrent cette touche de nature en plus.
Investir dans un bien fonctionnel
Les Français ont des critères de plus en plus précis en matière de logement : ils veulent de la surface mais aussi beaucoup de rangements, des performances énergétiques élevées qui permettent de réduire leur consommation, ainsi qu’un extérieur même lorsqu’il s’agit d’un appartement. Investir dans un logement ancien nécessitera une réhabilitation pour en améliorer le confort et redresser son étiquette énergie. Et même s’ils affichent des tarifs abordables, les appartements sans balcon ou terrasse sont à éviter !
Présenter un dossier solide à la banque
Les établissements prêteurs ont resserré le robinet du crédit immobilier pour privilégier les meilleurs dossiers, ceux qui présentent de solides garanties dans un contexte économique inflammable avec la crise sanitaire. Pour les investisseurs, cela signifie qu’il faut bien dimensionner son projet en fonction de ses revenus et des recettes locatives espérées. Un apport personnel est indispensable, et l’accompagnement d’un courtier en prêt immobilier un atout pour faire jouer la concurrence.
S’assurer contre les loyers impayés
Qui dit crise économique dit risque aggravé de loyers impayés. C’est la hantise des propriétaires bailleurs, car cela les place en grande difficulté financière lorsqu’ils doivent assumer le coût de leur propre logement et celui qui est censé couvrir le crédit immobilier finançant l’investissement locatif. Fort heureusement, il existe l’assurance loyers impayés pour couvrir ce risque. En amont toutefois, il est toujours primordial de vérifier le dossier des candidats à la location (bulletins de salaire notamment).