L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
La hausse des taux de prêts immobiliers n’est pas (plus) à l ‘ordre du jour en cette fin d’hiver. Selon l’observatoire Crédit Logement/CSA, les taux moyens ont atteint 1,47% le mois dernier, contre 1,49% en janvier. Les conditions de financement pour les futurs acheteurs restent exceptionnelles. Le taux moyen des crédits immobiliers dans l’Hexagone est retombé à 1,47 % en février, soit au niveau où il se trouvait il y a un an.
Les taux ne compensent plus la hausse des prix
Cette baisse est visible depuis août 2017, les taux diminuent doucement, de l’ordre de 2 points de base chaque mois. Elle s’explique par des conditions de financement et de refinancement de la production de crédits toujours excellentes dues à la politique de soutien de la Banque centrale européenne (BCE). A cela s’ajoute une concurrence bancaire toujours très vive, caractérisée par des politiques commerciales agressives visant à séduire de nouveaux clients grâce à des taux bas générant des marges réduites .Face à une demande qui faiblit depuis plusieurs mois, les banques ont majoritairement fait le choix de maintenir des objectifs de production élevés pour l’année en cours.
Toutefois la diminution des taux observée depuis l’été dernier n’est « plus suffisante pour compenser la hausse des prix de l’immobilier » selon l’Observatoire. Ainsi la solvabilité des ménages qui empruntent se dégrade-t-elle, l’effet de « la hausse des prix constatée depuis six mois » ayant été « 4 fois plus fort que ce que la seule baisse des taux aurait pu absorber ». L’augmentation des prix des logements dans un grand nombre de villes de l’Hexagone pèse sur la capacité des ménages à emprunter, notamment les plus modestes.
Durée supérieure à 20 ans pour 6 prêts sur 10
Pourtant, dans le cas des prêts à l’accession, la part de la production à plus de 25 ans s’est établie à 30.4 % en février 2018 (60.4 % à plus de 20 ans). Néanmoins, une bascule est en train de s’opérer : la part des prêts de 20 à 25 ans recule alors que celle des prêts de moins de 20 ans remonte.