L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Le marché immobilier a vu sa belle dynamique ralentir par la crise sanitaire, mais plus préoccupante encore est la situation de la construction neuve à l’issue du confinement. Les promoteurs souffrent à la fois du retard pris dans les travaux, de la hausse des prix et de la défiance des acquéreurs.
Les avantages du neuf passent au second plan
L’achat en VEFA est plein d’avantages pour l’occupant et pour l’acquéreur plus globalement. Les biens neufs offrent un confort optimisé, un agencement qui exploite chaque mètre carré, des rangements utiles, une meilleure luminosité et des performances énergétiques nettement supérieures grâce aux dernières normes environnementales. Il s’agit le plus souvent de logements vendus avec une place de parking ou un garage privé, qui permettent par ailleurs de bénéficier de frais de notaire réduits, et d’une exonération de taxe foncière lors des deux premières années ou encore d’un prêt à taux zéro à l’achat en sus du crédit immobilier. Les investisseurs aussi y trouvent leur compte avec le dispositif de défiscalisation Pinel ! Néanmoins, le contexte post-Covid-19 fragilise la VEFA.
Une conjoncture défavorable
La Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) est inquiète à la lecture des chiffres de ventes du premier trimestre : 22 700 achats en VEFA, environ 9 000 de moins qu’à la même période en 2019. L’autre indicateur qui nourrit l’inquiétude de la FPI, c’est le recul des biens mis en vente au premier trimestre (14 000), moitié moins qu’un an auparavant. Conséquence : le stock de logements neufs en vente se contracte (91 000 au T1 2020, -15 000). L’allongement du délai d’instruction des permis de construire en période pré-électorale n’a pas aidé, la hausse des prix sur douze mois non plus : +32,7% au Havre, +15,9% à Saint-Malo, +14,2% à Angers ! Les augmentations dépassent également les 6% à Aix-Marseille, Nantes, Lyon et Rennes, ce qui n’est pas la meilleure des publicités pour conclure une vente en période de crise économique, qui voit les taux du prêt immobilier remonter.
La confiance s’effrite
L’immobilier neuf espère désormais un plan de relance pour repartir, en sachant que les conséquences du Covid-19 se traduisent aussi par un retard sur les chantiers qui va décaler dans le temps les livraisons de biens. Et à cela s’ajoute un autre élément : la confiance en berne des Français envers les promoteurs. Une étude OpinionWay pour Immodvisor révèle en effet que les trois quarts des sondés considèrent qu’il est difficile de trouver un promoteur de confiance. Près de la moitié consulte les avis en ligne d’anciens clients, et ils sont défavorables pour certains.