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Il n’existe pas qu’une seule manière d’investir dans l’immobilier. On peut acheter un bien pour le mettre en location, miser sur une résidence de service, préférer la pierre papier avec la SCPI, et depuis peu s’essayer au financement participatif en rentrant dans le tour de table d’un promoteur par exemple. Est-ce plus intéressant que l’investissement locatif classique ? Nos réponses.
Investissement locatif : une recette qui fonctionne
Investir dans l’immobilier revient le plus souvent à faire l’acquisition d’un bien pour le mettre en location. Il existe plusieurs manières de procéder entre une location nue ou meublée, un logement neuf ou ancien, en état ou à rénover, une gestion locative confiée ou non à une agence… Les possibilités sont nombreuses ! Et le retour sur investissement se conçoit à long terme. Dans un premier temps, les loyers couvrent les mensualités du crédit immobilier, pour une durée rarement inférieure à 15 ans. Selon les cas, l’investisseur peut être soumis à un taux d’effort plus ou moins important, qui inclut le paiement de la taxe foncière et la fiscalité appliquée aux revenus locatifs.
Mais lorsque le prêt immobilier est entièrement remboursé, l’opération devient lucrative avec une rente mensuelle ou un capital important en cas de revente, d’autant plus en cas de plus-value dans le contexte de hausse continue des prix de l’immobilier. Avec le crowdfunding immobilier, toutes ces considérations n’entrent pas en ligne de compte.
Crowdfunding immobilier : une rentabilité attractive mais…
Le financement participatif, qui s’est démocratisé avec l’émergence de plateformes en ligne, se résume à une opération financière à court terme. L’investisseur verse une somme à un porteur de projet – le plus souvent un promoteur immobilier –, afin que ce dernier mène à bien la construction ou la rénovation d’un immeuble ou d’un lotissement. Le crowdfunding immobilier lui apporte un capital qui lui permet ensuite d’accéder plus facilement au financement des banques. Pour l’investisseur, le retour sur investissement intervient à court terme, sous 6 à 24 mois généralement, avec des bénéfices de l’ordre de 9,4% du capital en moyenne d’après une récente étude Fundimmo-Hello Crowdfunding.
Mais le journal Le Monde souligne dans une enquête les risques liés à ce nouveau monde d’investissement immobilier. S’agissant d’une opération financière, la culbute est en effet conditionnée à une revente de parts pour obtenir les intérêts. Un défaut du promoteur ou un retard du projet sont donc de nature à compliquer la donne, d’autant plus dans un contexte de crise qui n’est pas porteur pour la VEFA…
Alors, investissement immobilier classique ou crowdfunding immobilier ? Le premier peut ressortir renforcé par la crise sanitaire en raison d’une forte volonté de déménagement exprimée par les Français et d’une accession à la propriété plus difficile compte tenu de la conjoncture économique. Le financement participatif implique quant à lui une prise de risque plus importante, mais c’est à ce prix que l’on peut atteindre une rentabilité élevée…