L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Un peu plus de temps que prévu initialement mais pas de quoi tarder non plus…
Les particuliers qui souhaitent changer leurs portes et fenêtres en bénéficiant de l’aide financière apportée par le crédit d’impôt pour la transition énergétique doivent se décider et planifier rapidement ces travaux d’isolation. L’Assemblée Nationale, qui avait suspendu les dernières décisions du gouvernement à ce sujet pour mieux l’examiner, vient de voter définitivement un amendement qui modifie le calendrier de leur sortie progressive en 2018 du crédit d’impôt.
Arrêt au 1er juillet 2018
Dans les faits, les députés ont adopté en commission un amendement du rapporteur général Joël Giraud (LaREM) au projet de budget 2018, qui proroge le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) jusqu’au 31 décembre 2018. L’Assemblée nationale a donc décidé de maintenir le crédit d’impôt transition énergétique en 2018. Mais en excluant le changement des portes d’entrée, fenêtres et volets isolants à partir du 1er juillet prochain. Concrètement, le taux du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) applicable aux portes, aux fenêtres et aux volets sera donc réduit de 30% à 15% le 1er janvier 2018 (au lieu du 27 septembre 2017 dans le projet initial du gouvernement). Puis sera ramené à 0% le 1er juillet 2018 (au lieu du 27 mars 2018). Les chaudières au fioul seront également exclues du champ du CITE à compter du 1er janvier (au lieu du 27 septembre).
Optimiser l’efficacité des aides
Le gouvernement justifie ce choix par le fait que le changement de portes, fenêtres et volets ne présente pas un bon « rapport coût-bénéfice » et a trop donné lieu dans le passé à des effets d’aubaine. « Les économies d’énergie sont faibles et l’attrait pour ces travaux porte davantage sur l’isolation phonique et le confort », estime le ministère de la Transition écologique.
Suite à sa rencontre avec les professionnels du bâtiment en octobre, le président avait souhaité qu’il « n’y ait pas une rupture brutale sur les portes et fenêtres ». Ce qui explique ce petit sursis de 8 mois.