L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Si la taxe d’habitation ne sera bientôt plus qu’un vieux souvenir pour 80% des foyers, la taxe foncière reste elle encore tout à fait d’actualité. Depuis 2011, les montants récoltés via la taxe foncière ont progressé de 3,1% par an. Contrairement à la taxe d’habitation, elle n’a pas vocation à disparaître et peut représenter en moyenne 2,3 mensualités supplémentaires par an. Une charge qu’il vaut mieux anticiper lorsque l’on souhaite acheter sa résidence principale.
Un impôt obligatoire pour les propriétaires
Un petit rappel s’impose : la taxe foncière est un impôt local annuel collecté par les collectivités territoriales et acquitté uniquement par les propriétaires. Elle finance les équipements collectifs et les services des collectivités territoriales : équipements sportifs, dépenses scolaires, entretien de la voirie, … dans les villes, les départements et les régions. Dans une note rapportée par le site LaVieImmo.com, la direction générale des collectivités locales (DGCL) s’est penchée sur les disparités entre collectivités en matière de taxe sur le foncier bâti. Et les écarts sont parfois très élevés en fonction du lieu de résidence.
PACA et Grand Est, les 2 extrêmes
Les produits fonciers par habitant sont plus élevés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Île-de-France, en Occitanie et aux Antilles ; ils sont plus faibles à Mayotte, en Guyane, à La Réunion, en Corse et dans la région Grand-Est. Par département, c’est en Seine-Saint-Denis que la taxe foncière médiane est la plus élevée, avec 563,6 euros. Dit autrement, dans la moitié des communes du département, il est perçu un montant de taxe foncière par habitant (pour la commune, son groupement et le département) supérieur à 563,6 euros. Dans l’autre moitié, c’est moins. Viennent ensuite les Hautes-Alpes (médiane à 553,6 euros par habitant), le Val-de-Marne (544,6 euros), les Hauts-de-Seine (516,6 euros), les Alpes-de-Haute-Provence (494,6 euros) et Paris (462,4 euros). La Guyane (140,8 euros), la Meurthe-et-Moselle (173,5 euros), la Moselle (178,6 euros) puis les Pyrénées-Atlantiques (190,3 euros) affichent ensuite la taxe foncière médiane la plus basse.
274 euros par habitant
Au total, la taxe foncière a rapporté 33,6 milliards d’euros en 2018 aux collectivités locales: 19,1 milliards d’euros au bloc communal (soit la moitié de ses ressources fiscales directes) et 14,5 milliards d’euros aux départements (soit les trois quarts de leurs ressources fiscales directes). Autre élément qui intéressera les contribuables, de 2011 à 2018, les « produits de la taxe sur le foncier bâti par habitant ont augmenté chaque année en moyenne de +3,1 % ». Mais cette hausse est davantage liée à l’évolution mécanique des valeurs cadastrales (+1,9% par an) qu’aux taux pratiqués par les collectivités locales (+1,2% par an).