L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Une étude conduite par Fabrice Larceneux et Thomas Lefebvre, chercheurs au CNRS, pour le DRM – Université Paris-Dauphine montre que, dans le monde entier, les agents immobiliers ont une mauvaise image. 67,5% des Américains ne leur font pas confiance, les Britanniques sont 75% et les Français 85% (Larceneux & al., 2014). Néanmoins en France, plus de 70% des transactions immobilières sont réalisées par le biais d’une agence immobilière. Comment expliquer ce paradoxe ?
Méconnaissance du travail effectué
Si la mise en relation entre un acheteur et un vendeur reste l’aspect le plus visible du travail d’un agent immobilier, sa tâche ne s’arrête pas là, loin s’en faut. Le rôle d’un professionnel de la vente immobilière est de s’assurer du bon déroulé de toute une série de tâches : évaluation, contrôle de la solvabilité, gestion des visites, définition des attentes des acheteurs, ciblage, négociations, organisation du compromis, collecte des pièces et signature chez le notaire.
Une valeur ajoutée indéniable
Passer par un agent tend en outre à réduire le temps passé à l’achat. La révolution digitale va contribuer à créer, améliorer et renforcer les prestations des services des intermédiaires immobiliers : une forte proportion d’acheteurs potentiels se montre désormais intéressée par les services innovants et interactifs tels que les visites virtuelles en 3D d’un bien immobilier. De quoi contribuer à redorer à plus ou moins long terme l’image des agents immobiliers.