L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
La légère remontée des taux en septembre a décidément fait long feu. À 1.12 % en novembre contre 1.13% le mois dernier, le taux moyen des crédits immobiliers affiche un score plancher record.
Partie pour durer ?
De plus, c’est une baisse générale qui se constate sur toutes les durées. En effet, le taux moyen sur 15 ans ressort à 0,87% en novembre contre 0,9% en octobre, celui sur 20 ans à 1,04% en novembre contre 1,05% en octobre et celui sur 25 ans à 1,30% en novembre contre 1,32% en novembre. Et pour le 18ème mois consécutif, ces moyennes restent toujours inférieures au rythme annuel de l’inflation ! Toutes durées confondues, plus de la moitié des emprunteurs se sont vus accorder un crédit à un taux inférieur à 1 %. La surabondance des ressources disponibles pour financer l’économie voulue par les autorités monétaires européennes (BCE) alimente en effet la concurrence entre les banques. Cependant, depuis la fin de l’été, les taux des crédits immobiliers ne reculent plus que doucement, après plus de six mois de baisse assez rapide.
Lente diminution des prêts les plus longs et les plus courts
Depuis le printemps 2019, la part des crédits longue durée, 25 ans ou plus, diminue. Ainsi, au deuxième trimestre 2019, ils représentaient 40,9% de la production de crédit contre 40,6% au troisième trimestre et 40,3% en novembre. Même situation pour les crédits de courte durée, 15 ans ou moins, qui représentaient 10,5% de l’ensemble des crédits au troisième trimestre. Ils sont passés sous la barre des 10% en novembre puisqu’ils ne représentent plus que 9,7%, soit quasiment le même niveau qu’au deuxième trimestre 2019 (9,6%). Dit autrement, les prêts accordés se concentrent un peu plus sur des durées « moyennes », comprises entre 15 et 25 ans.
À bien des égards, l’année 2019 peut déjà être qualifiée d’exceptionnelle en matière de crédit immobilier. Les taux extrêmement bas, mais également l’allongement de la durée des prêts et le gel de la plupart des frais de dossier ont profité à tous les emprunteurs et notamment aux primo-accédants tout comme aux seniors et aux ménages modestes.