Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
En conséquence de quoi les prix ont suivi la même logique haussière. Selon le site d’annonces MeilleursAgents, les grandes villes de France ont atteint cet été des niveaux records eux aussi : Rennes (3 013€), Toulouse (3 086€) ou même Lille (2 692€). Quant à Nantes, elle rivalise avec Lyon pour le titre de star de l’immobilier français en 2019, avec les +10% de hausse depuis un an frôlant désormais les 3 300€/m² en moyenne.
Un pouvoir d’achat encore en progression
Pour MeilleursAgents, ces prix sont indiscutablement élevés mais pas forcément surévalués. Le pouvoir d’achat immobilier des Français continue à se maintenir, voire à s’accroître dans certaines communes malgré les hausses de prix. Ainsi, depuis 2011, la capacité d’emprunt des ménages a bondi de 30% environ (pour mémoire, les taux d’emprunt sur 20 ans s’affichent actuellement à 1,3% contre 4% il y a 8 ans). Or, dans le même temps, les prix moyens en France s’affichent encore en léger repli par rapport à leur plus haut historique de 2011. Même Paris, estimé à 10 000€/m², n’a progressé “que” de +17,1% sur la même période. La baisse des taux enregistrée depuis une dizaine d’années a donc plus que compensé l’évolution des prix immobiliers observée au cours de la même période, écartant de fait tout problème de pouvoir d’achat dans la quasi-totalité de l’hexagone. Seules exceptions : Bordeaux, Toulouse, Rennes, Nantes et Lyon qui ont, pour leur part, vu leurs prix s’envoler de plus de 30% depuis 2011.
Acheter plutôt que louer
Autant de bonnes nouvelles qui n’ont pas échappé aux candidats à la propriété. Loin en effet d’être effrayés par les niveaux de prix affichés, les acheteurs s’avèrent toujours aussi nombreux sur le marché. D’autant plus que face à la politique accommodante de la BCE et au passage en territoire négatif des OAT 10 ans, les banques devraient en effet théoriquement continuer dans les mois à venir à prêter massivement de l’argent aux particuliers à des taux au moins égaux à ceux proposés actuellement.