L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
C’est tout nouveau et c’est parfaitement légal ! A partir du 1er mars 2017, tous les particuliers qui souscriront un assurance-emprunteur s’ils trouvent un contrat d’assurance avec les mêmes garanties mais financièrement plus intéressant. Autrement dit, moins cher.
Faire jouer la concurrence
Le Parlement vient d’adopter définitivement cette nouvelle disposition concernant l’assurance emprunteur qui entrera en vigueur à compter du 1er mars 2017 pour les nouveaux contrats. Les contrats en cours (on estime ce stock à 8 millions de contrats actuellement) sont également concernés, mais la résiliation ne pourra pas se faire avant le 1er janvier 2018.
Pour les emprunteurs actuels, il convient néanmoins de songer à faire une étude de marché auprès des assureurs afin d’anticiper et de pouvoir réaliser de belles économies sur ce poste. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les tarifs des assurances emprunteur sont extrêmement variables d’un établissement à l’autre et ce, pour un même profil. Les écarts de prix peuvent varier du simple au quadruple entre les différents assureurs.
Une meilleure couverture et une cotisation moins chère
Cette mesure, attendue par les consommateurs qui y voient une réelle possibilité de gain de pouvoir d’achat, complète donc la loi Hamon de 2014 qui autorisait déjà la résiliation de son assurance emprunteur mais uniquement durant la première année suivant la signature de l’offre de prêt, sans attendre la date anniversaire. Désormais, tout emprunteur pourra réaliser ce changement chaque année à partir de la première date anniversaire de sa souscription.
Avec cette nouvelle loi, il sera plus facile, surtout par l’intermédiaire des courtiers en crédit immobilier et assurance emprunteur, de faire jouer la concurrence et de diminuer le coût global du crédit. « Cette mesure constitue une véritable avancée pour les consommateurs. Elle leur garantit une réelle liberté de choix en matière d’assurance-emprunteur. Elle leur permet également de retrouver du pouvoir d’achat sur ce poste de dépenses », déclare Alain Montarant, président du groupe Macif.
Attention cependant : la banque prêteuse vérifiera toujours que le contrat d’assurance remplisse tous les critères qu’elle est en droit d’exiger. Pas question de rogner sur la couverture des risques.