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Sans rancune suite à leur élimination en Coupe du monde du foot, les Belges et les Britanniques vont sans doute rester les premiers investisseurs étrangers dans les biens immobiliers en France, confortant ainsi la place qu’ils occupent déjà, selon le dernier observatoire de BNP Paribas International buyers, filiale spécialisée dans l’accompagnement des particuliers non-résidents réalisant une opération immobilière en France.
De fait, c’est le nombre de transactions immobilières des acquéreurs non-résidents étrangers qui a légèrement augmenté l’an dernier (+2%) et représente un montant total quasi stable de 5,29 milliards d’euros. En ajoutant les étrangers résidents et les Français non-résidents, on arrive à un marché qui représente 8 milliards d’euros.
Recul anglais et avancée belge
Les sujets de sa Gracieuse Majesté demeurent les plus nombreux à acheter des biens en France malgré une baisse de près de -18% du nombre de transactions par rapport à 2016 (25,9% vs 35,5% en 2016), conséquence notamment du Brexit et de la baisse de leur pouvoir d’achat lié à la dépréciation de la livre. Mais les Belges non-résidents montent en puissance et s’installent désormais sur la 2ème marche du podium avec 18,4% des transactions en 2017 et surtout un nombre de transactions qui progresse de +21%.
Grands gagnants de l’année écoulée, les Belges non-résidents investissent surtout en PACA, en Languedoc-Roussillon et dans le Nord-Pas-de-Calais. «La proximité, la langue ou encore la sécurité de l’investissement immobilier français sont autant de raisons qui expliquent l’intérêt des investisseurs belges, notamment les seniors, pour la France.», explique François Laforie, directeur général de BNP Paribas International Buyers.
En moyenne, le montant des transactions réalisées par les compatriotes des Diables rouges est le plus élevé en Île-de-France (664 000 euros) en PACA (439 000 euros), puis et en Rhône-Alpes (242 000 euros). «Dans le Sud de la France, les Belges vont privilégier les propriétés de luxe en bord de mer, pour 1 à 2 millions d’euros. Dans le centre, en revanche, ils chercheront plutôt des propriétés avec beaucoup de terrain (3000 à 4000 m²), assez isolées, à des prix plus abordables», ajoute François Laforie.
Le retour des investisseurs vivants à l’étranger
La France est actuellement toujours plus attractive pour les investisseurs étrangers qui y bénéficient de taux d’emprunt les plus bas d’Europe et apprécient en général la qualité de vie « à la française » et les infrastructures de transport avec notamment le meilleur ratio nombre d’habitant/aéroport en Europe.
Nos voisins européens ne sont pas les seuls à tomber sous le charme des nombreux atouts de la France, les expatriés français aiment également investir chez leur mère-patrie. En 2017, le nombre de transactions des expatriés français a augmenté de +16% après une augmentation de +10% en 2016. C’est un marché qui représente 3,1 milliards d’euros avec pratiquement un quart des acquisitions qui ont été réalisées en Île-de-France dont le montant moyen atteint 512 000 euros.