La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Et si on allait voir ailleurs si c’est mieux ? Un investissement locatif est aussi possible en dehors des frontières françaises. Avec des règles différentes, mais certains avantages méritent de s’attarder sur la question…
Connaître sa destination
L’immobilier n’a pas de frontière. Un particulier français peut tout à fait investir dans un appartement en Espagne, une maison au Portugal ou même un loft à New York. Néanmoins, chaque pays possède ses spécificités en termes de règles administratives et fiscales, qu’il est important de bien comprendre avant de se lancer dans l’opération. Il faut prendre en compte également le contexte politique, notamment en Afrique, en Amérique centrale ou en Asie du Sud-Est. Les destinations où l’administration n’est pas aussi présente et souveraine qu’en Europe occidentale peuvent réserver de mauvaises surprises en matière de titre de propriété. Dans tous les cas, l’accompagnement d’un professionnel local (notaire, avocat) est indispensable, ce qui génère des frais supplémentaires.
Des conditions spécifiques à chaque pays
Le financement d’un investissement locatif à l’étranger pose aussi la question du financement. Pour un bien situé dans la zone euro, il est possible de souscrire un crédit immobilier en France, généralement avec une hypothèque sur la résidence principale dans l’hexagone. Mais pour un pays hors zone euro, il n’y aura d’autre choix que d’emprunter sur place. Il est parfois possible de s’appuyer sur une banque française sur place, mais ce n’est pas toujours le cas. Et là aussi, les conditions d’emprunt varient selon les destinations, avec un apport important pouvant être exigé – jusqu’à 40% de la somme totale en Espagne. Il faut ensuite pouvoir s’appuyer sur une agence de gestion locative fiable dans le pays, en prenant en compte ce coût et celui des multiples taxes à régler avant d’entrevoir une rentabilité. Et une fine connaissance de la région apportera aussi une plus longue vue sur les possibilités de revente, un élément à ne pas négliger dans un investissement locatif !
Bulgarie et Etats-Unis, des régions favorables aux investisseurs
Les Français qui investissent à l’étranger lorgnent en priorité vers l’Espagne et le Portugal d’après Les Echos, malgré une fiscalité lourde chez nos voisins ibères et une faible rentabilité chez les Lusitaniens (4% d’après Tacotax). En Thaïlande, elle est nettement supérieure : 7% ! Des conventions exonèrent les investisseurs français de double imposition en Bulgarie et aux USA, leur permettant de miser sur le fort potentiel de la mer Noire et de la capitale bulgare, Sofia, ou de profiter de tarifs abordables outre Atlantique à condition de pouvoir avancer près de la moitié de la somme avant financement. Plus aventureux, l’investissement locatif à l’étranger peut aussi s’avérer plus avantageux !