La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Ça y est. La pierre à Paris se négocie en dessous de la barre des 10 000 euros le mètre carré en moyenne. Les volumes tout comme les prix sont en baisse dans la capitale. Et le constat est le même dans les autres grandes villes de France. La bascule du marché est en cours.
L’immobilier parisien sous la barre des 10 000 €/m² :
Les prix immobiliers dans la capitale atteignent un nouveau seuil et chutent sous les 10 000 euros le m². Désormais, se loger à Paris coûte en moyenne 9 944 euros le m². Une baisse inédite depuis quatre ans qui marque un tournant significatif. C’est en effet la première fois que cette érosion des prix parisiens est constatée par plusieurs réseaux, comme Orpi et Century 21. Pour observer des prix parisiens à quatre chiffres, il faut en effet remonter à juin 2019 (9 971 euros le m²). En revanche, même s’ils confirment la tendance baissière, les notaires estiment encore des prix à cinq chiffres pour cette rentrée de septembre 2023. Des divergences existent entre agents et notaires. Alors que les agents reprochent aux notaires d’être en décalage avec le marché, les notaires, quant à eux, soulignent qu’ils « ne représentent qu’une petite minorité des transactions parisiennes. »
Les prix immobiliers des quartiers de Paris
À l’exception du 8e (+ 1 %) et du 4e arrondissement (+ 1,1 %), l’ensemble du marché parisien est en baisse sur un an. Dans le détail, ce sont les quartiers les plus chers qui sont en hausse (+ 3,3 % en un an), tels que :
- Odéon dans le 6e (près de 17 000 euros le m²) ;
- Invalides (7e) ;
- Porte Dauphine (16e).
Les quartiers les plus accessibles sont, à l’inverse, en chute libre. Ainsi, la Goutte-d’Or, La Chapelle (18e) et Pont-de-Flandre (19e) reculent de 10 % sur un an ! La raison ? Les ménages les plus modestes ont été fortement touchés par la poussée inflationniste. Entre l’augmentation des prix à la consommation et la remontée des taux d’intérêt, ces foyers désolvabilisés ne peuvent accéder à l’achat, et encore moins dans les quartiers les plus onéreux de Paris.
Les prix résistent au niveau national
À l’échelle nationale, la baisse des prix immobiliers ne touche pas toutes les grandes métropoles. En effet, quelques grandes agglomérations continuent de résister. C’est d’ailleurs le cas à Nice qui enregistre une hausse de 7,9 % sur une année. Sur deux mois, la progression des prix immobiliers est même de 2 % à Nice alors qu’elle s’élève à 1,3 % à Marseille, et à 1 % à Strasbourg. Un constat qui s’explique en partie par des pénuries plus ou moins fortes de biens immobiliers.
Avant de concrétiser un projet d’achat, il est vivement recommandé de vérifier sa capacité d’emprunt. Les taux subissant de nombreuses variations, il peut être judicieux de vérifier combien les banques peuvent vous prêter. Par ailleurs, pour profiter des meilleures conditions de prêt pour votre acquisition immobilière, n’hésitez pas à faire appel à un courtier en crédit immobilier.