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Après trois années de croissance continue, les prix des logements anciens dans les stations balnéaires marquent enfin une pause. Selon les régions, certaines villes des côtes françaises accusent même des baisses.
Ralentissement de la hausse des prix
Après l’euphorie, voici le temps de l’accalmie. Les prix des logements anciens semblent enfin se stabiliser dans les stations balnéaires. Selon une étude de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), le marché a atteint son apogée. Loïc Cantin, président de l’organisation, souligne que les biens à vendre restent rares et la demande forte, ce qui contribue à soutenir les prix. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les prix des villes du bord de mer n’ont pas encore chuté comme c’est le cas ailleurs en France. Pourtant, selon les régions, il existe des disparités avec des baisses de prix enregistrées en Bretagne (- 2,4 % entre le 1er avril et le 1er juin 2023) et dans une moindre mesure les Pays de la Loire (-0,6 %). Dans les autres régions, les prix des villes du littoral restent stables (Normandie) ou connaissent des hausses modérées. C’est le cas notamment :
- de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (+0,4 %) ;
- de la Nouvelle-Aquitaine (+0,5 %) ;
- des Hauts-de-France (+1,4 %) ;
- de l’Occitanie (+1,8 %) ;
- ou de la Corse (+4,6 %).
Un niveau de prix inédit
Malgré la récente accalmie, le prix au mètre carré dans les stations balnéaires est à un niveau très élevé. Au global, il est même de 50 % supérieur à la moyenne nationale dans les 479 communes du littoral qui comptent près de 2,5 millions de logements. Et même si on relève des ajustements sur certains territoires, la demande reste forte. Cela maintient les prix élevés de ces zones côtières.
Sur un an, au 1er juin 2023, le prix au mètre carré dans ces villes a progressé de 5,9 %, pour s’établir à 4 676 euros. À titre de comparaison, la hausse est de 2,9 % pour la France entière sur la même période, avec un prix moyen de 3 088 euros.
Certaines villes du bord de mer sont d’ailleurs plus chères que Paris en termes de prix au mètre carré. C’est le cas notamment de Saint-Jean-Cap-Ferrat (17 407 €), de Saint-Tropez (14 673 €), de Ramatuelle (15 590) ou encore de Lège-Cap-Ferret (12 927 €).
Les perspectives
L’engouement pour les stations balnéaires n’est pas nouveau. Qui n’a jamais rêvé d’acquérir une villa ou un appartement avec vue sur mer ? Reste que les confinements liés à la crise sanitaire ont accéléré le phénomène. Sur les trois dernières années, les prix ont grimpé de 30 % en moyenne dans ces villes du littoral, contre 20 % sur l’ensemble du territoire hexagonal. Quels profils d’acquéreurs ? Il y a « un fort mouvement de retraités », confie Loïc Cantin. Cette population est attirée par la perspective d’une résidence secondaire ou d’une future résidence principale où s’installer.
De plus, les variations climatiques jouent un rôle de plus en plus important dans l’évolution du marché immobilier balnéaire. Certains territoires, comme la Bretagne et la Normandie, bénéficient d’un regain d’intérêt.
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