La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La pierre est une valeur refuge bien connue. Mais malgré la hausse des taux d’intérêts, les prix immobiliers restent stables ou ne baissent que légèrement. Ce qui prouve encore une fois que la résilience de l’immobilier. Mais dans un contexte tendu, il reste possible d’investir avec un budget accessible grâce à différents leviers. Voici trois options efficaces pour investir 100 000 euros.
1.Acquérir un bien immobilier à crédit
L’immobilier est bien connu pour être une valeur refuge pour les investisseurs. Même si le dynamisme du secteur immobilier est à la baisse avec des taux d’intérêts qui ne cessent d’augmenter, les prix de l’immobilier restent élevés. Aussi, acquérir un bien immobilier constitue toujours un investissement intéressant. Pour le bailleur qui emprunte, acheter à crédit lui permet de :
- financer son investissement progressivement et de se constituer un patrimoine en vue de la retraite ;
- déduire les intérêts d’emprunts de ses revenus fonciers ;
- profiter d’avantages fiscaux (réductions d’impôts) notamment avec certains dispositifs d’investissements locatifs comme le Pinel.
Avec 100 000 euros, il est possible d’acheter une ou plusieurs petites surfaces (studio, chambres de service, parkings, etc.).
2. Opter pour un investissement en viager
Avec 100 000 euros, vous pouvez envisager l’achat en viager. Cette opération consiste pour un propriétaire (crédirentier) à céder son bien à un acheteur (débirentier) en contrepartie du versement d’un bouquet, somme de départ à laquelle peut s’ajouter une rente viagère (à verser jusqu’au décès du vendeur).
Le viager peut être occupé (le vendeur continue de vivre dans le logement) ou libre. Dans ce dernier cas, l’acheteur peut jouir du bien et le mettre au besoin en location afin de compenser en partie le coût de la rente. L’investissement en viager peut alors présenter un effet de levier intéressant, surtout grâce à la décote obtenue lors de l’achat. Pour rappel, le prix de vente en viager se base sur la valeur vénale du bien après déduction de la valeur du droit d’usage et d’habitation (DUH ou décote d’occupation) elle-même déterminée par :
- l’âge et le sexe du vendeur (son espérance de vie) ;
- la présence d’un co-propriétaire ou non.
Bien entendu, plus le vendeur est âgé, moins la décote sera importante. Ainsi, une femme offre un mix rente/bouquet moins élevé, car elle dispose d’une espérance de vie supérieure. Elle est en effet susceptible d’occuper un logement en viager plus longtemps.
3. Investir en nue-propriété
Vous pouvez également espérer faire une belle opération dans le cadre d’un investissement en nue-propriété. Autrement dit l’achat avec un prix minoré d’un bien immobilier neuf ou récent est possible grâce au démembrement. Voici les caractéristiques de ce type d’achat en nue-propriété :
- l’investisseur (nue-propriétaire) acquiert un bien avec une décote de 30 % à 40 % qui correspond à la non-jouissance du bien ;
- l’usufruit revient à un bailleur social qui est redevable des charges, des travaux de copropriété et des impôts locaux.
Une fois le démembrement terminé (comptez 15 à 20 ans), l’acquéreur récupère la pleine propriété du bien qui aura alors pris de la valeur. Il peut choisir de le revendre ou de le conserver. En matière d’impôt, l’achat en nue-propriété est neutre, car le propriétaire ne perçoit aucun loyer. Il est aussi possible de se lancer dans l’achat de parts de société civile de placement immobilier (SCPI) sur une durée déterminée. Là encore, au terme du démembrement, vous pouvez décider de revendre en bénéficiant de l’effet de levier de la décote.