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Afin d’augmenter le nombre de logements dans les centres d’activités et d’éviter l’extension des zones habitées sur les terres agricoles, l’État souhaite débloquer 350 millions d’euros dans le cadre de son plan de relance au profit de la densification des villes. Cette politique se heurte néanmoins aux aspirations actuelles des Français à en croire la 5e édition du baromètre « Les Français et les ascenseurs » réalisé par Ipsos.
Une préférence des Français pour les bâtiments bas
Selon l’enquête réalisée par Ipsos, seulement 29% des Français sont plutôt favorables à la construction de logements hauts, à savoir plus de dix étages. C’est aussi le souhait du gouvernement qui souhaite construire en hauteur pour éviter que les villes continuent de s’étendre sur des zones agricoles, menaçant au passage la biodiversité qui les entoure. La grande majorité (71%) se prononce ainsi en faveur de bâtiments qui ne s’élèvent pas trop haut (inférieurs à six étages), et beaucoup d’entre eux placent la maison individuelle comme leur type d’habitat préféré, une constante depuis des décennies.
Une tendance particulièrement présente chez les seniors
La volonté de l’État de densifier les villes en « rajoutant » de la population via la construction de logements plus hauts ne va donc contenter qu’une minorité de Français. Au sein de la population, les plus de 60 ans sont les moins favorables aux habitats en hauteur et donc les plus enclins à l’étalement des villes (80%) via la construction d’habitations plus basses. Chez les jeunes, les avis sont plus partagés puisque 41% se disent favorables à la construction de bâtiments hauts contre 59% en faveur de l’étalement des communes. Cette tendance, moins marquée chez les jeunes populations, est notamment due à une conscience écologique plus forte.
Repenser l’habitat de demain
Selon le président de la Fédération des ascenseurs, la volonté de bénéficier de plus d’espace qui se fait ressentir chez les Français ne va pourtant pas de pair avec l’étalement des villes où les permis de construire s’octroient de plus en plus difficilement. Il faut au contraire penser à de nouveaux types de logements en prenant en compte de nouveaux enjeux comme le télétravail, la santé, mais aussi le développement durable. Ainsi, en créant des lieux de vie qui regroupent habitation et travail, les déplacements en ville seront plus limités. La période est par ailleurs propice à l’accession à la propriété : les taux bas pratiqués encouragent les ménages à solliciter un crédit immobilier. Ceux dont les revenus sont modestes ou sans apport personnel peuvent toutefois se heurter au refus des banques. Dans tous les cas, l’accompagnement d’un courtier en prêt immobilier est un atout pour faire jouer la concurrence et bénéficier des meilleures conditions d’emprunt.