Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
L’Insee a confronté les données du logement en 2020 à celles de 1982. Quels enseignements ? Une évolution du nombre de biens et de propriétaires, mais peu de changement en matière de résidences principales et de logements individuels.
1. Le territoire national comptabilise 37 millions de logements
Hors Mayotte, la France comptait en 2020 36,997 millions de logements. La France métropolitaine seule en concentre 36,054 millions, soit 13 millions de plus qu’en 1982. Depuis les années 1980, l’évolution du parc de logements a été de +1,1% par an en métropole contre +2,5% dans les DOM-TOM. L’État soutient la rénovation énergétique des logements et la construction neuve avec des dispositifs de défiscalisation comme le Pinel et le Denormandie pour les investisseurs, ou encore le PTZ pour les acquéreurs. Mais cela ne suffit pas à gommer la tension immobilière, en raison notamment de l’éclatement de la cellule familiale qui tire à la baisse la taille des ménages.
2. 82% des logements sont des résidences principales
La part des résidences principales a légèrement reculé en près de 40 ans, en raison de l’augmentation des résidences secondaires (10%) et des logements vacants (8,4%). Pour un propriétaire, un logement vacant c’est un manque à gagner. Il pourrait lui dégager des revenus s’il était placé sur le marché de la location. Avec une assurance loyer impayé et la gestion locative confiée à un professionnel, le propriétaire-bailleur n’a pas à se soucier de la gestion. Il peut faire de même avec sa résidence secondaire et la louer afin de la rentabiliser lorsqu’il n’est pas présent.
3. 55% des biens sont des logements individuels
Surprise : le rapport entre logements individuels et collectifs n’a pas bougé entre 1982 et 2020 ! La maison individuelle conserve le leadership sur l’appartement, malgré l’urbanisation des quatre dernières décennies. Les zones résidentielles se sont développées en périphérie des grandes villes, pour offrir aux classes moyennes le confort d’un pavillon avec jardin. Selon le baromètre LPI-SeLoger, le prix d’un appartement (3 874€/m²) est plus élevé en moyenne par rapport à celui d’une maison (3 308€/m²), car généralement placés en centre-ville et dans les grandes métropoles où le foncier est plus cher.
4. La France recense 58% de propriétaires
C’est l’évolution la plus marquée depuis les années 1980 : la part des propriétaires est devenue majoritaire, alors qu’elle était équivalente à celle des locataires à l’époque du minitel et du franc. Néanmoins, la progression des propriétaires a été ralentie en 2010, et ce malgré la baisse progressive des taux du crédit immobilier. Ils approchaient encore 4% en moyenne en 2011 d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA. En février dernier le taux moyen enregistré atteignait 1,14%. Une aubaine pour les emprunteurs qui souhaiteraient sauter le pas et devenir propriétaires de leur logement. Les emprunteurs qui remboursent déjà un crédit immobilier peuvent eux aussi profiter de la baisse des taux pour renégocier leur contrat. Quel que soit le projet, un courtier spécialisé peut prendre en charge la recherche du meilleur financement sur le marché. Il met à profit son expertise ainsi que son réseau pour vous trouver l’offre de prêt au meilleur taux et aux meilleures conditions.