L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Le marché de l’immobilier entre en récession. Après des années de hausse, le secteur accuse le coup.
L’immobilier ancien chute
Confronté à une inflation galopante et à l’évolution des taux d’intérêts, l’immobilier ancien subit une baisse de 0,2 % au premier trimestre 2023, selon les derniers chiffres des notaires. C’est la première baisse observée d’un trimestre à l’autre depuis juin 2015. Sur un an, les prix enregistrent une très nette décélération avec une hausse de 2,7 %, contre 4,6% à fin 2022. Si le prix des maisons continue de progresser plus vite que les appartements (+3,1 % contre +2,2 %), l’écart se resserre par rapport aux trimestres précédents. Comme l’explique Élodie Frémont, présidente de la commission statistique des Notaires du Grand Paris : « Le marché immobilier semble être entré dans une nouvelle ère, avec des taux d’intérêts de plus en plus forts. »
Un véritable choc : le nombre de ventes diminue
Le prix des maisons baisse plus que celui des appartements (-0,3 % contre -0,1 %) sur le premier trimestre 2023, « C’est un véritable choc », alerte Élodie Frémont. Du côté des transactions, le constat est sans appel. Le nombre des ventes est passé de 1,12 million fin 2022 à 1,07 million au premier trimestre 2023. Même si le chiffre reste au-dessus de la moyenne historique, c’est le premier renversement de tendance. L’indice des notaires est d’ailleurs en ce sens l’indicateur le plus exhaustif, car il est basé sur les ventes définitivement conclues.
Recul des prix en Île-de-France
En Île-de-France, les prix sur un an sont désormais en baisse (-0,6 %), alors qu’ils augmentent encore en province (+3,9 %) malgré une tendance à la décélération. Ces chiffres marquent un vrai changement de tendance.
Selon Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier, cela marque l’impact de la réduction de la capacité d’emprunt de l’ensemble des ménages français face à l’acquisition d’un bien immobilier. En effet, la pression inflationniste et l’évolution des taux d’intérêts pénalisent les ménages qui doivent emprunter pour acquérir un bien immobilier. Pour le primo-accédant qui a besoin d’un logement, il faut désormais faire un choix, explique Élodie Frémont : « payer plus cher ou faire des sacrifices sur la surface. » Dans un tel contexte, le recours à un courtier en crédit demeure une solution incontournable. Cet expert sait actionner les leviers nécessaires pour obtenir un emprunt aux meilleures conditions.