L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Toujours à un niveau historiquement bas, les taux d’intérêts immobiliers se sont négociés en février à 1,44% (hors assurance) en moyenne, selon les derniers chiffres de l’observatoire Crédit Logement/CSA. Aucune modification notable sur le front du crédit immobilier depuis le début de l’année : les taux de crédit se restent inchangés ou presque, les banques maintiennent leur faible niveau d’exigence concernant l’apport personnel des emprunteurs. Néanmoins, les durées d’emprunt s’allongent.
Stabilité des taux depuis un an
Le crédit immobilier est en effet entré l’an dernier dans une situation historique à plusieurs égards en France. Ses encours totaux ont atteint un niveau sans précédent à plus de 1.000 milliards d’euros, selon les données de la Banque de France, et le taux moyen est tombé sous l’inflation annualisée, du jamais-vu depuis les années 1970. Conséquence, l’accès aux crédits immobiliers n’a jamais été aussi facilité par les établissements bancaires qui cherchent à atténuer la détérioration de la solvabilité de la demande, provoquée par la hausse des prix de l’immobilier et la dégradation des soutiens publics à la primo accession à la propriété.
Un emprunt de 19 ans en moyenne
Conséquence de la hausse des prix immobiliers, constatée notamment dans toutes les grandes métropoles régionales, la durée des crédits, si elle est restée stable par rapport à l’année précédente, atteint aujourd’hui des niveaux historiquement hauts, jusqu’à 230 mois en moyenne en février (soit 19,16 ans). Après avoir diminué durant 6 années, les durées avaient commencé à se redresser à partir de 2014. « Depuis 2013, les durées se sont accrues de 24 mois et jamais les durées des prêts bancaires n’avaient été aussi élevées », explique l’observatoire Crédit Logement / CSA, affirmant que « la baisse des taux d’intérêt a rendu possible une telle évolution« . Enfin, le coût des opérations réalisées par les ménages augmente encore (+ 4,1 % pour le 1er bimestre), après avoir progressé à un rythme soutenu depuis 3 ans (dont + 3,5% en 2018). Le coût relatif s’établit à 4,3 années de revenus, contre 4,2 années il y a un an.