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Les marges de négociation reviennent en force sur le marché avec des rabais qui peuvent atteindre jusqu’à 10 % du prix du bien. Les acheteurs sont désormais en position de force, comme le confirme le dernier baromètre LPI-IAD.
Des acheteurs en position de force, selon les régions
Le marché serait plus favorable aux acheteurs. C’est ce que démontre le dernier baromètre LPI-IAD avec des marges de négociation de prix qui atteignent jusqu’à 10 % au niveau national. Une capacité à négocier qui demeure toutefois variable selon la zone géographique.
Ainsi, comme en témoignent les chiffres de LPI-IAD, les acheteurs sont en position de force, surtout dans les régions où les vendeurs n’ont pas encore ajusté leurs tarifs à la baisse. Une situation qui contraint ces derniers à s’adapter à la nouvelle réalité du marché et à baisser leur prix. C’est le cas notamment du Languedoc-Roussillon, où les marges de négociation frôlent les 9 % pour les appartements et dépassent les 10 % pour les maisons. À noter que pour certaines villes, comme Montpellier, les prix restent stables alors que pour d’autres, comme Perpignan et Nîmes, ils augmentent encore très fortement (respectivement de 13 % et 11 % sur un an). Pour les candidats à l’achat, il est essentiel de comprendre ces variations régionales pour une approche optimale.
Les régions où les acheteurs ont le plus de marge
Ainsi, parmi les régions où les acheteurs peuvent espérer obtenir des rabais importants, on trouve le Limousin et la Haute-Normandie. Les marges peuvent atteindre des décotes autour de 9 % à 10 % pour les appartements. La Lorraine, la Bretagne, la Champagne-Ardenne, la Picardie et le Midi-Pyrénées sont également des régions où les vendeurs sont plus disposés à céder du terrain, avec environ 7 % ou 8 % de marge de négociation.
Les régions où les acheteurs ont le moins de marge
À l’inverse, l’Île-de-France et la région Rhône-Alpes se distinguent, car elles font partie des régions où les acheteurs ont moins de pouvoir de négociation. Avec une marge de baisse d’environ 5 %, négocier reste difficile dans ces régions. Cela s’explique notamment par le fait que ces zones géographiques ont déjà connu une correction manifeste des prix. Ainsi, les prix pratiqués reflètent davantage la réalité du marché immobilier.
Voici un tableau qui résume les marges de négociation qu’il est possible d’obtenir selon les régions :
Régions | Maisons | Appartements |
Nord Pas-de-Calais | 7,9 % | 4,7 % |
Picardie | 9,1 % | 6,8 % |
Lorraine | 6,5 % | 8,1 % |
Alsace | 5,7 % | 6,6 % |
Champagne-Ardenne | 9,3 % | 6,9 % |
Franche-Comté | 6,3 % | 5,1 % |
Rhône-Alpes | 7,4 % | 5,2 % |
PACA | 6,7 % | 6,1 % |
Languedoc-Roussillon | 10,6 % | 8,9 % |
Midi-Pyrénées | 6,7 % | 6,7 % |
Auvergne | 7 % | 5,2 % |
Bourgogne | 7,5 % | 6,6 % |
Aquitaine | 8,1 % | 6,6 % |
Limousin | 8,4 % | 10,7 % |
Poitou-Charentes | 8,3 % | 5,5 % |
Centre | 6,5 % | 6,6 % |
Pays de la Loire | 6,1 % | 6,2 % |
Île-de-France | 6,3 % | 5,4 % |
Haute-Normandie | 6,9 % | 8,9 % |
Basse-Normandie | 7 % | 5,8 % |
Bretagne | 6,9 % | 7,2 % |
Source, baromètre LPI-IAD – octobre 2023
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