L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
En France, le prix moyen s’élève actuellement très exactement à 3.882 euros du mètre carré, mais la situation est très contrastée entre les métropoles en fonction des biens disponibles. Le rythme d’augmentation des prix signés mesuré sur un an était de + 3.9 % en octobre, contre + 4.5 % il y a un an à la même époque. Il n’y a guère de raison pour que les tensions sur les prix génératrices de hausse réapparaissent dans les prochains mois : en effet, de façon générale, la baisse des prix proposés par les vendeurs qui s’observe depuis juillet se renforce.
Des situations très hétérogènes
En revanche, les prix des appartements baissent toujours à Brest et à Lille. Dans le cas de la métropole de Brest, pourtant la moins chère de toutes, l’évolution constatée s’explique par le recul des prix dans la ville-centre. Et les prix n’augmentent que très doucement sur les métropoles d’Aix-Marseille-Provence et de Nice-Côte d’Azur, en réponse à la faiblesse des augmentations observées sur la ville-centre.
La situation est légèrement différente en ce qui concerne les prix des maisons : ceux-ci ne diminuent ou n’augmentent que légèrement sur les grandes agglomérations de Brest et de Rouen-Normandie pourtant déjà les moins chères, ainsi que sur l’Eurométropole de Strasbourg. A Brest par exemple, les prix des maisons restent plus élevés en périphérie que sur la ville-centre, exprimant les préférences locales de la demande pour un habitat excentré en maison individuelle.
Coup de frein pour l’ancien
La hausse des prix s’est également ralentie rapidement dans la plupart des villes de plus de 200 000 habitants qui, jusqu’alors, avaient connu les progressions les plus soutenues : Lille, Reims, Lyon et Paris où le freinage est sensible depuis le début de l’été (la capitale affichant tout même un prix moyen de 9 882 € du m²).