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Depuis quelques années, les Français manifestent un intérêt grandissant pour l’achat d’une maison au détriment d’un appartement, et l’Île-de-France ne fait pas exception. La région reste toutefois marquée par un parc immobilier où les logements collectifs ont tendance à remplacer les logements individuels, notamment en petite couronne.
La crise sanitaire a joué un rôle indéniable
Si l’on pouvait commencer à observer un regain d’intérêt pour l’achat de maisons depuis la fin des années 2010, la crise sanitaire a largement contribué à accélérer ce phénomène. Les Français ont été marqués par les deux périodes de confinement. En résulte une envie d’évasion et de confort, loin du tumulte de la grande ville et des logements collectifs.
D’après une étude réalisée par les notaires du Grand Paris, le pourcentage d’acquisition de logements individuels en Île-de-France est passé de 30% en 2017 à 32% en 2021. Bien que relativement faible, cette hausse témoigne de ce regain d’intérêt pour l’achat d’une maison. Cette progression lente – mais réelle – s’explique par deux facteurs. D’une part, beaucoup d’acheteurs potentiels ont dû abandonner leur projet de logement individuel après avoir été rattrapés par la réalité financière de la région. D’autre part, le parc immobilier en Île-de-France fait plutôt la part belle aux logements collectifs.
Le parc immobilier reste propice à l’achat d’appartements
Les spécialistes de l’immobilier avaient prédit une hausse importante des achats de maison en 2021 en région Île-de-France. Si cette prédiction s’est avérée exacte (+8,5% par rapport à 2020, toujours selon les notaires du Grand Paris), la croissance observée n’est pas aussi importante que celle imaginée par les experts. En effet, les logements collectifs font de la résistance. Sur cette même période, les acheteurs peuvent constater une augmentation des achats d’appartements de 7,7%. Comment expliquer cette particularité propre à l’Île-de-France ?
La réponse se trouve dans le parc immobilier. Contrairement à d’autres territoires, la région parisienne est composée d’une majorité de logements collectifs. Cela se ressent particulièrement au regard des constructions immobilières. De plus en plus de maisons sont détruites et laissent place à la création d’appartements, notamment en petite couronne. À partir de ce constat, on comprend mieux pourquoi l’achat de maisons progresse très lentement. Ainsi, sur les quelques 178 000 transactions immobilières effectuées en Île-de-France, 57 000 concernaient l’achat de maisons contre 121 000 pour des appartements.
Pour acheter une maison, la grande couronne est à privilégier
Sans surprise, c’est du côté de la grande couronne que les acheteurs ont intérêt à s’orienter pour réaliser leur projet d’achat immobilier. C’est là que la majorité des ventes de maisons – plus de 50% en moyenne – sont effectuées en région parisienne. Cela s’explique en grande partie par la densité du territoire, plus propice à la création de zones pavillonnaires. En contrepartie, les acquéreurs doivent accepter de s’éloigner de Paris, ce qui peut faire l’objet de certaines réticences.
En résumé, l’Île-de-France s’inscrit, elle aussi, dans la tendance actuelle qui voit l’achat de logements individuels grimper. Néanmoins, cette hausse est bien plus mesurée en raison des particularités propres à la région parisienne (prix de l’immobilier, construction plus importante de logements collectifs, etc.). Un courtier en crédit immobilier peut accompagner les acheteurs dans la recherche du meilleur taux. Actuellement, il est possible d’emprunter à partir de 0,50% sur 15 ans et 0,65% sur 20 ans.